Belgique : tensions près d’une école après des rumeurs d’abus sexuels

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Plusieurs parents ont protesté à cause d’une rumeur de viol sur une élève de quatre ans. Une suspicion écartée par le parquet de Bruxelles.

Une école communale d’un quartier défavorisé de Bruxellesa été fermée pour la semaine afin d’y « ramener le calme » après des accusations d’abus sexuels infligés à une élève de 4 ans démenties par la justice, a indiqué le maire de la commune.

Des incidents sont survenus mardi devant cette école de la commune bruxelloise de Schaerbeek, où des parents en colère manifestaient pour le deuxième jour consécutif.

Des vitres de l’établissement ont été brisées, la police a dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser quelque 250 manifestants, et une femme a été emmenée à l’hôpital par précaution après avoir chuté au sol, selon la police.

Des taches suspectes

Les tensions remontent au 25 avril, quand la maman d’une fillette de 4 ans a constaté des taches de sang dans sa culotte à son retour de l’école.

Rapidement des accusations d’abus sexuels ont été lancées et une plainte a été déposée par les parents, conduisant le parquet de Bruxelles à ouvrir une enquête et à désigner un médecin expert pour examiner la fillette.

L’enquête, au cours de laquelle l’enfant a été entendue, n’a mis en cause aucun adulte, a indiqué mardi le parquet dans ses premières conclusions.

« La blessure de l’enfant a été occasionnée par une infection provoquant également des saignements. Il n’y a, dès lors, pas d’infraction pénale constatée dans le cadre de cette affaire », a écrit dans un communiqué une porte-parole du parquet.

Le bourgmestre appelle au calme

Sur place devant l’école, les protestations n’ont pourtant pas cessé à la lecture du communiqué par un élu de la commune à la mi-journée. Des parents auxquels s’étaient mêlés « des perturbateurs » venus d’autres communes « ont jeté des cailloux et hurlé », a affirmé le bourgmestre (maire, NDLR) de Schaerbeek, Bernard Clerfayt.

L’élu a décidé que l’école resterait fermée jeudi et vendredi, au-delà du jour férié du 1er mai. « On veut retrouver calme et sérénité, stopper les confrontations et maintenir le dialogue avec les parents », pour « faire comprendre à la famille que c’est un problème de type médical auquel il faut répondre par des soins », a-t-il expliqué.

Selon Bernard Clerfayt, l’école qui accueille entre 400 et 500 élèves de maternelle et primaire est située dans un quartier à forte population immigrée, avec « beaucoup de gens fraîchement arrivés » et ne maîtrisant pas tous bien le français.

Avec AFP




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