les diplomates de Juan Guaido à l’offensive pour multiplier les soutiens

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Le président par intérim autoproclamé a annoncé « la plus grande de l’histoire du pays » mercredi 1er mai.

Par Marie Delcas et Angeline Montoya Publié aujourd’hui à 12h00

Temps de Lecture 3 min.

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Gustavo Tarre, ambassadeur de Juan Guaido auprès de l’Organisation des Etats américains, le 23 avril à Washington.
Gustavo Tarre, ambassadeur de Juan Guaido auprès de l’Organisation des Etats américains, le 23 avril à Washington. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Ils ont le titre et le ton, mais il leur manque encore le bureau. C’est donc dans un hôtel que se sont retrouvés, samedi 27 avril à Bogota, les dix-sept ambassadeurs vénézuéliens désignés, sur le continent américain, par Juan Guaido, le jeune président de l’Assemblée nationale autoproclamé président le 23 janvier. « Nous n’avons pas non plus de ministre des affaires étrangères », fait remarquer Gustavo Tarre, ambassadeur de M. Guaido auprès de l’Organisation des Etats américains (OEA). La réunion a permis « d’articuler les stratégies » pour forcer à la démission le président élu, Nicolas Maduro, jugé « seul responsable de la tragédie sans précédent que vit le Venezuela ».

Au terme de la réunion, l’opposant Julio Borges a présenté les grands axes de la feuille de route adoptée. Premier objectif : « Augmenter le nombre de gouvernements qui reconnaissent M. Guaido comme président légitime du Venezuela ». Ils étaient une soixantaine début février, leur nombre n’a pas bougé depuis. « Il est peu probable que ce chiffre augmente, alors que plus personne ne croit à une transition rapide au Venezuela », commente un diplomate colombien.

Les ambassadeurs tenteront par ailleurs de se rapprocher « partout » des Russes et des Chinois. « Eux, ce ne sont pas nos ennemis, a expliqué M. Borges. Il faut les convaincre de s’impliquer dans la solution de la crise. » Cuba, en revanche, reste l’ennemi juré de l’opposition vénézuélienne.

« Maduro est désormais sur la défensive »

La mise en œuvre d’un programme d’enregistrement des Vénézuéliens de l’étranger (ils sont plus de 3 millions, selon l’ONU) a également été annoncée. L’enjeu est de taille, dans la perspective d’éventuelles élections.

Diplomatie oblige, tous les présents se sont dits satisfaits de la feuille de route. Tous se sont montrés résolument optimistes : Maduro va tomber. « Je me suis tellement souvent trompé que je préfère ne pas donner de date », admet en souriant – et dans un français parfait – Gustavo Tarre. « Maduro, qui n’a rien à offrir, est désormais sur la défensive, poursuit M. Tarre. Et nous, à l’offensive. »

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A l’offensive mais en exil : les dix-sept diplomates de M. Guaido ont tous quitté le Venezuela depuis plusieurs années. Seuls Julio Borges, qui vit à Bogota, et Carlos Vecchio, qui a été nommé ambassadeur aux Etats-Unis, sont des dirigeants d’opposition très connus. Trois des diplomates désignés par M. Guaido sur le continent ont été reconnus par les pays où ils se trouvent comme ambassadeurs plénipotentiaires, la plupart attendent encore de présenter leurs lettres de créance. Aucun n’a pris officiellement possession des locaux diplomatiques.

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