le continent a besoin de 20 millions de doses d’AstraZeneca

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Le Soudan du Sud renvoie 72 000 doses du vaccin AstraZeneca

Le pays avait reçu fin mars 132 000 doses de la part de Covax, le mécanisme mondial de fourniture de vaccins aux pays pauvres, mais il ne sera pas en mesure de les administrer avant leur expiration, a prévenu, mardi 25 mai, Angelo Goup Thon, responsable des opérations Covid-19 au ministère de la santé.

Après ce renvoi, il restera au pays environ 52 000 doses venant du même lot, que Juba espère pouvoir utiliser avant leur date d’expiration, le 18 juillet. Seuls 7 996 Sud-Soudanais, sur une population estimée à 12 millions, ont reçu une dose.

Des bottes de protection sèchent après avoir été lavées dans une unité de traitement des maladies infectieuses du ministère de la santé à Juba, au Soudan du Sud, le 28 mai 2020.

Selon les autorités, le déploiement a été entravé par les problèmes logistiques : l’état des routes et la sécurité sont problématiques dans ce pays qui sort à peine d’une guerre civile. Mais aussi par la réticence des populations à se faire vacciner. Un problème récurrent sur le continent africain.

La suspension du vaccin AstraZeneca, notamment en Afrique du Sud, a aggravé la défiance des populations. Ainsi, le Soudan du Sud n’est pas le seul pays à avoir dû rendre ses vaccins pour ne pas qu’ils soient perdus. La République démocratique du Congo (RDC) avait également dû renoncer à 1,3 million de doses redistribuées à d’autres pays africains.

Lire aussi Covid-19 : le Soudan du Sud va rendre 72 000 vaccins AstraZeneca à l’initiative Covax

Interrogé à ce sujet, le directeur du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (CDC Africa), John Nkengasong, a notamment annoncé qu’une campagne de sensibilisation serait lancée à l’échelle continentale afin d’expliquer que « les vaccins sont sûrs et permettent de sauver des vies ».

De son côté, le docteur Matshidiso Moeti, responsable du bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle les Etats à prendre des mesures pour améliorer la communication, en passant par les églises, les associations de femmes, de jeunes… Il faut que les « messages soient transmis aux populations par des personnes en qui elles ont confiance », a-t-elle précisé.

Reprise très partielle des vols d’Air Algérie

Après une suspension de plus de quinze mois, l’Algérie a annoncé, lundi 24 mai, reprendre ses vols à compter du 1er juin à destination de quatre pays. « Trois vols hebdomadaires de et vers la France seront assurés » par Air Algérie, à raison de deux vols de et vers Paris et un vol de et vers Marseille, en plus d’un vol hebdomadaire qui sera assuré de et vers la Turquie (Istanbul), l’Espagne (Barcelone) et la Tunisie (Tunis), indique un communiqué du premier ministre.

Un Boeing 737-800 de la compagnie Air Algérie.

Décidées en mars 2020, au tout début de la pandémie de Covid-19, la fermeture des frontières et la suspension des vols commerciaux et des liaisons maritimes ont coupé de nombreux Algériens de l’étranger de leur pays d’origine. En mars, les vols de rapatriement, accessibles sous conditions, avaient même été suspendus en raison de l’apparition du variant anglais fin février en Algérie.

Cette réouverture tant attendue reste toutefois extrêmement contrainte puisque, à leur arrivée, les passagers devront respecter un confinement de cinq jours dans un hôtel choisi par les autorités. Ces frais d’hébergement ainsi que le test de dépistage seront à la charge des voyageurs et payables à l’embarquement.

C’est le nombre de doses de vaccins AstraZeneca dont le continent africain a besoin d’ici à la mi-juillet pour administrer leur deuxième injection aux personnes déjà vaccinées, a prévenu l’OMS dans son point d’information hebdomadaire jeudi 27 mai. L’organisation internationale recommande en effet un intervalle de huit à douze semaines entre les deux injections.

En plus de ce besoin urgent, 200 millions de doses sont nécessaires pour que le continent puisse vacciner 10 % de sa population d’ici 2021. « L’Afrique a besoin de vaccins maintenant. Toute pause dans nos campagnes de vaccination mènera à une perte de vies et une perte d’espoir », a déclaré le docteur Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Début de la campagne de vaccination en Centrafrique

Officiellement lancée jeudi 20 mai, elle bénéficie d’un premier lot de 60 000 doses du vaccin AstraZeneca, fourni par le mécanisme Covax. A cette date, 7 010 cas de Covid-19 ont été enregistrés dans le pays, pour 96 décès. Mais les chiffres sont en forte augmentation depuis le début de 2021. « L’épidémie s’étend en profondeur dans les villages, a affirmé le président Faustin Archange Touadéra, s’inquiétant d’une « menace qui a un potentiel déstabilisateur inquiétant et dont l’ampleur s’intensifie chaque jour ».

Lire aussi : En Afrique, l’ampleur de l’épidémie de Covid-19 reste une grande inconnue

Le pays, ravagé par une guerre civile depuis près de huit ans, est déjà l’un des plus pauvres du monde. Selon les Nations, unies, près de la moitié de la population de ce pays d’Afrique centrale est en « situation d’insécurité alimentaire », en raison de l’épidémie de coronavirus, mais également à cause de la situation sécuritaire.

Emmanuel Macron en visite en Afrique du Sud

La question des capacités de production des vaccins en Afrique doit être au cœur de la visite du président français en Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie, ce vendredi 28 mai. Un voyage qui s’inscrit dans la droite ligne du sommet sur les économies africaines qui s’est tenu à Paris le 18 mai. Emmanuel Macron y avait évoqué la nécessité « de développer, par des partenariats de financement et industriels, une capacité de production en Afrique des vaccins de type adénovirus, protéines recombinées et ARN messager, dans les prochaines semaines ».

Lire aussi Entre résilience et choc exceptionnel, l’économie africaine face à la pandémie de Covid-19

Lors de son point d’information hebdomadaire, jeudi 27 mai, John Nkengasong a rappelé l’importance de l’enjeu pour le continent, à savoir « gagner son indépendance en matière de sécurité vaccinale ». L’Afrique importe 99 % des vaccins dont elle a besoin. Seules six unités de production existent sur le continent : le réseau des centres Pasteur dans les trois pays du Maghreb et au Sénégal, l’entreprise publique Vacsera en Egypte et l’institut public Biovac en Afrique du Sud. Mi-avril, l’Union africaine a annoncé le lancement d’un « partenariat pour la fabrication de vaccins africains » (PAVM) avec pour objectif de créer cinq pôles de recherche et de fabrication de vaccins sur le continent.

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