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Sam Shepard était un visage connu à Hollywood pour ses rôles d’acteur dans plusieurs films grand public, mais son point fort résidait dans l’art d’écrire des pièces de théâtre. En fait, pour sa pièce de 1979 Enfant enterré, Shepard a également remporté le prix Pulitzer avec une nomination aux Tony.
En matière de scénarisation, Shepard a écrit dix crédits de longs métrages en tant que scénariste. Il s’agit notamment de Wim Wenders ‘ Paris, Texas, et Ne viens pas frapper avec ses propres projets de réalisateur comme Extrème nord, et Langue silencieuse. Malheureusement, certains de ses films n’ont pas été aussi bons que son travail sur scène. Néanmoins, le style d’écriture de Shepard est souvent fondé sur un réalisme granuleux, parfois orné d’éléments surréalistes et d’influences absurdes.
dix Simpatico (1999) – 4,7
Basé sur la pièce de Shepard du même nom, Simpatico est un drame policier mettant en vedette Nick Nolte, Sharon Stone et Jeff Bridges. Les trois dépeignent des escrocs de courses de chevaux, suivis par un officiel (Albert Finney) jusqu’à ce qu’ils rassemblent suffisamment de matériel pour le faire chanter.
Vingt ans plus tard, alors qu’ils se séparent, l’un d’eux revient avec ses propres motifs menaçants. Malgré l’ensemble étoilé et l’acclamation de la pièce, Simpatico s’est avéré être un échec critique et financier.
9 Grand Nord (1988) – 4,9
Extrème nord a marqué les débuts de réalisateur de Sam Shepard, mettant en vedette sa partenaire de longue date Jessica Lange dans le rôle principal. Le film suit une formule du genre dramatique familial alors qu’il tourne autour d’un accident qui réunit une famille dysfonctionnelle. De retour à la maison, les membres de la famille finissent par se plonger dans leurs propres problèmes.
Le drame s’est ouvert à des critiques mitigées, la plupart des éloges étant dirigés vers le jeu d’acteur de Lange. De plus, le film a également marqué l’un des premiers apparitions à l’écran de Patricia Arquette.
8 Langue silencieuse (1994) – 5.3
À la surface, Langue silencieuse peut ressembler à un western conventionnel, mais Shepherd ajoute une teinte d’horreur pour rendre ce film tragique à la frontière encore plus humain. Talbot Rowe de River Phoenix n’est pas le cowboy par excellence. C’est plutôt un homme qui pleure la mort de sa femme alors que son esprit continue de le hanter.
The Western a marqué l’effort de deuxième année de Shepard en tant que réalisateur et a reçu une réponse modeste. Comme c’est un thème commun avec la plupart de ses œuvres, il a encore une fois ajouté une bonne dose de drame familial pour explorer la relation imparfaite du protagoniste avec son père (Richard Harris).
7 Malédiction de la classe affamée (1995) – 6
Une autre adaptation de jeu de Sam Shepard, Malédiction de la classe affamée fait face au traumatisme de la famille d’un fermier ivre (James Woods) alors qu’ils luttent pour sortir de la pauvreté. Dans le cas de ce film, Shepard a juste été crédité en tant que scénariste tandis que Bruce Beresford a écrit le scénario adapté.
Le film aussi a joué Kathy Bates, qui dirigera plus tard Sam Shepard dans le téléfilm nominé aux Golden Globe Dash et Lilly.
6 Imbécile pour l’amour (1985) – 6.1
Imbécile d’amour est une autre des pièces de Shepard qui a reçu une adaptation cinématographique. Dans ce cas, le dramaturge lui-même a joué dans le film, réalisé par le pilier de l’ère New Hollywood, Robert Altman. Shepard et Kim Basinger incarnent deux anciens amants, qui se retrouvent dans une chambre de motel au milieu d’un désert.
Bien que ne correspondant pas au statut de la pièce nominée à Pulitzer, le film s’est tout de même comporté décemment parmi les téléspectateurs avec son drame axé sur le dialogue et sa romance mélodramatique.
5 Moi et mon frère (1968) – 6.5
Peut-être l’aspect le plus significatif de Moi et mon frère est-ce qu’il a marqué l’écran débuts de Christopher Walken, lauréat d’un Oscar, tout en servant également de premier véhicule de Shepard en tant que scénariste.
Le film finit par transcender les frontières entre réalité et fiction car le réalisateur Robert Frank a tendance à suivre un casting de personnages réels (principalement le poète Peter Orlovsky et son frère Julius Orlovsky, qui vit avec la schizophrénie) dans leurs activités quotidiennes. Le principal motif de ce projet cinématographique est de comprendre les stigmates et les préjugés sociétaux dirigés vers les personnes atteintes de maladies mentales.
4 Ne viens pas frapper (2005) – 6.6
Près de deux décennies après le succès Paris, Texas, le réalisateur Wim Wenders et Sam Shepard ont encore collaboré pour un autre drame routier appelé Ne viens pas frapper.
Shepard joue un star de cinéma western délavée dont la vie est remplie de solitude. Cependant, lorsqu’il découvre qu’il a peut-être engendré un enfant une fois, il décide de partir et de les retrouver. En termes de prémisse, les similitudes avec Paris, Texas sont étranges mais Ne viens pas frapper n’a pas pu reproduire le statut emblématique du premier. Pourtant, c’est un drame réconfortant qui met parfaitement en valeur les compétences de Shepard à la fois en tant qu’acteur et en tant qu’écrivain.
3 Renaldo et Clara (1978) – 6,7
Renaldo et Clara est un projet expérimental amusant réalisé et co-écrit par le légendaire rocker folk Bob Dylan. Le film est divisé en interviews, séquences de concerts et vignettes dramatiques écrites par Dyland et Shepard. D’une manière ou d’une autre, ces scènes de fiction rappellent soit la vie du chanteur, soit ses paroles. La majeure partie a été enregistrée pendant 1975 de Dylan Tournée Rolling Thunder Revue (qui a ensuite été popularisé avec un documentaire de Martin Scorsese).
Tournant à près de 4 heures, le film peut être une montre fastidieuse pour certains, sauf pour les fans inconditionnels de Dylan. Dans l’ensemble, il témoigne des diverses collaborations créatives de Sam Shepard.
2 Zabriskie Point (1970) – 7
Point Zabriskie s’inscrit dans le contexte du mouvement de contre-culture américain qui a commencé à émerger à la fin des années 1960. Shepard, avec le réalisateur Michelangelo Antonioni, a dirigé une équipe de cinq membres pour écrire le scénario qui visait à explorer les troubles civils du point de vue de deux jeunes étrangers, qui tombent amoureux en errant autour du monument naturel titulaire.
Bien que Point Zabriskie a été fortement critiqué par la critique et le public, sa réputation s’est améliorée au fil des ans, les aficionados des médias de contre-culture le considérant comme un film culte.
1 Paris, Texas (1984) – 8,1
Auteur allemand Le film phare de Wim Wenders est une exploration de la solitude humaine et des relations familiales alors que le protagoniste Travis Henderson (Harry Dean Stanton) se souvient d’une phase de sa vie. Il se retrouve à marcher sur un chemin désert sans se souvenir de ce qu’il faisait en premier lieu. Alors qu’il retrouve son frère et son fils, il entreprend un voyage en voiture pour retrouver sa femme disparue. Le résultat est un road film mémorablement non conventionnel.
Ton très tragicomique, Paris, Texas a trouvé Shepard joignant ses forces à LM Kit Carson. Le scénario du film a également remporté une nomination pour le meilleur scénario aux BAFTA.
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