les Vingt-Sept repoussent les discussions difficiles à plus tard

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Le président du Conseil, Charles Michel, et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, mardi 25 mai à Bruxelles.

Les Vingt-Sept s’attendaient à ce que la discussion sur les sujets climatiques soit corsée. Afin d’éviter d’y passer de longues heures, et d’offrir l’image d’une Europe divisée, les chefs d’Etat et de gouvernement européens, réunis à Bruxelles mardi 25 mai, ont préféré, à ce stade, ne prendre aucune décision. Conséquence, entre le projet de conclusions qu’avaient rédigé les équipes de Charles Michel, le président du Conseil, et le texte final, c’est un paragraphe entier qui a disparu. Celui-là même qui énonçait quelques « lignes directrices » à l’attention de la Commission, chargée de réfléchir à la manière dont les Européens pourront atteindre leur objectif de réduire les émissions de CO2 d’ici à 2030 d’au moins 55 % par rapport à 1990. « Les conclusions ne sont pas ce qui est le plus éloquent aujourd’hui », a admis le président français, Emmanuel Macron. La chancelière allemande, Angela Merkel, a, pour sa part, salué une « étape intermédiaire ».

Les Européens ont certes rappelé l’engagement qu’ils ont pris pour 2030, le 11 décembre 2020, afin d’être en mesure d’atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément à l’accord de Paris. Mais ils n’ont pas souhaité s’avancer sur les moyens d’y parvenir, même de manière minimaliste. « Chacun a expliqué son point de vue, c’était plus une session de thérapie », constate une source européenne.

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Le précédent du 11 décembre 2020 est encore dans toutes les têtes : la Pologne de Mateusz Morawiecki avait prolongé la réunion toute la nuit afin d’inscrire ses desiderata dans le texte de compromis sur l’objectif 2030, demandant notamment plus de transferts financiers en sa faveur pour l’accompagner dans cette conversion écologique. Dans la foulée, Prague et Bucarest en avaient profité pour faire passer leurs revendications, obtenant une mention en faveur du gaz comme énergie de transition. Tout comme Malte et la République tchèque, qui avaient fait valoir respectivement « le contexte national des îles » et « le recul des puits de carbone naturels », espérant ainsi relativiser leur contribution à l’effort à venir.

« Partager entre nous un effort donné »

Les Vingt-Sept reviendront sur la question « en temps voulu, après que la Commission aura présenté ses propositions », se sont-ils contentés de mentionner. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, qui est également membre du Conseil, a pris note des revendications des uns et des autres. « Il y a eu un échange dense, utile, nécessaire pour permettre à chaque Etat d’exprimer ses priorités et préoccupations », a estimé Charles Michel.

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