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« Aujourd’hui, l’Equateur déclare qu’il ouvre ses portes au commerce mondial », a déclaré Guillermo Lasso, lundi 24 mai, lors de son investiture à Quito. Elu en avril premier président de droite de l’Equateur depuis quatorze ans, il a ainsi promis l’ouverture du pays « au libre-échange avec nos plus grands alliés ».
Conformément à la Constitution du pays, Guillermo Lasso, 65 ans, a prêté serment devant le Parlement unicaméral en présence notamment des présidents du Brésil, Jair Bolsonaro, de la République dominicaine, Luis Abinader, et d’Haïti, Jovenel Moïse, ainsi que celle du Roi d’Espagne, Felipe VI, selon le Parlement.
La délégation du gouvernement américain était conduite par son ambassadrice auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, qui, à son arrivée à Quito dimanche, a déclaré que des élections libres comme celles qui ont permis l’accession à la présidence de M. Lasso sont un exemple pour la démocratie dans la région.
Une nation en proie à une crise économique
M. Lasso va devoir gouverner une nation divisée et en proie à une crise économique. Le PIB s’est contracté de 7,8 % en 2020 dans ce pays pétrolier affecté par la chute des cours du brut, où la dette globale représente 63 % du PIB.
L’ex-banquier parie sur le libre-échange et la création d’emplois et a confié le ministère de l’économie et des finances à un économiste qui a travaillé pour le Fonds monétaire international (FMI), Simon Cueva.
« Je ne suis pas venu pour satisfaire la haine de quelques-uns, je suis venu pour satisfaire la faim du plus grand nombre », a déclaré le nouveau dirigeant, dont les priorités de son gouvernement seront d’éradiquer la malnutrition infantile, d’œuvrer pour l’égalité des sexes et de lutter contre le chômage qui s’est aggravé avec la pandémie.
Ce conservateur, fervent catholique et fidèle de l’organisation catholique ultra-conservatrice Opus Dei, devient chef de l’Etat à sa troisième tentative, après ses défaites de 2013 et 2017.
Des « mois difficiles » l’attendent
En battant Andrés Arauz, 36 ans, avec 52,36 % des suffrages au second tour le 11 avril, il a refermé une période de domination de la gauche, marquée par la figure de l’ex-dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), qui vit en Belgique depuis son départ du pouvoir.
Ce conservateur, leader du mouvement Créer des opportunités (Creo), succède à l’impopulaire Lenin Moreno, dont la cote de popularité a chuté de 53,4 % à 9, 3 % en quatre ans, selon l’institut de sondage privé Cedatos.
M. Lasso, qui doit marcher à l’aide d’une canne, a prévenu que des « mois difficiles » l’attendent sur le front du combat contre la pandémie. « Nous vaccinerons sans repos car le virus ne se repose pas », a-t-il déclaré, insistant sur son objectif de vacciner neuf millions de personnes en 100 jours.
Il a également promis de régulariser les dizaines de milliers de Vénézuéliens ayant fui la crise économique dans leur pays. Selon les autorités, quelque 350 000 Vénézuéliens vivent en Equateur, la majorité dans la province de Pichincha, où se trouve la capitale Quito.
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