Pourquoi le Canada peut entrer en Galaad (mais pas sauver les gens)

Une mission d’aide humanitaire à Gilead dans The Handmaid’s Tale saison 4 crée une opportunité d’évasion pour juin, mais le CERA n’est pas censé sauver des personnes.

Dans le dernier épisode de Le conte de la servante saison 4, «Vows», le groupe d’aide humanitaire de Moira est confronté à un dilemme de savoir s’il faut aider June à échapper à Gilead, ou la remettre aux Gardiens. L’épisode met en lumière la position délicate du Canada en tant que voisin de Gilead au nord, et les défis à relever pour aider le peuple opprimé de Gilead sans contrarier le gouvernement du pays à la guerre.

L’épisode précédent, “Chicago”, offrait également une fenêtre sur la relation de Gilead avec le reste du monde, le commandant Lawrence exhortant les autres commandants à ordonner un cessez-le-feu temporaire dans les villes des champs de bataille afin de permettre l’accès des groupes d’aide. Galaad a une armée extrêmement puissante, mais il a également été soumis à des sanctions économiques de la part du reste du monde qui ont conduit à des pénuries de nourriture et d’autres biens vitaux. Malgré le fait que les habitants des villes frontalières de Gilead meurent, les commandants considèrent les organisations humanitaires comme la CERA (la Commission pour l’aide d’urgence) avec dédain et sont déjà très réticents à leur permettre d’y accéder.

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Mais June a enfin réussi à s’échapper de Gilead et arriver au Canada, Le conte de la servante a également démontré à quel point le Canada est impuissant à aider les gens à l’intérieur des frontières de Gilead, même pendant les missions d’aide humanitaire. La CERA est autorisée à entrer à Gilead dans un certain laps de temps, et ses volontaires sont protégés contre la capture ou la mort en raison du besoin de Gilead de préserver sa trêve diplomatique difficile avec le Canada. Si le CERA est pris en train d’essayer de faire sortir clandestinement des personnes de Gilead, leur accès sera définitivement interrompu et les habitants de Chicago et d’autres villes frontalières se retrouveront sans aucune aide.

le position difficile du CERA dans Le conte de la servante est fidèle aux défis réels des organisations d’aide humanitaire. Les principes fondamentaux de l’aide humanitaire sont la neutralité, l’impartialité et l’indépendance, ce qui signifie que ces organisations ne peuvent pas prendre parti dans les conflits armés ou les différends politiques et ne peuvent qu’essayer d’alléger autant que possible les souffrances humaines. Ainsi, alors qu’Oona et les autres volontaires du CERA pourraient détester Gilead et tout ce qu’il représente, ils sont catégoriquement ne pas combattants de la liberté ou libérateurs. En faisant passer June hors de Gilead, ils ont violé les principes de leur organisation en agissant directement contre le gouvernement du pays et en donnant la priorité à cette action par rapport aux besoins des personnes souffrantes de Gilead.

Ainsi, même si cela peut avoir semblé froid et cruel pour les collègues volontaires de Moira remettant juin aux Gardiens pour une condamnation à mort presque certaine, le faire aurait sans doute été le bon choix d’un point de vue tant utilitariste qu’humanitaire. Si Gilead découvre le rôle du CERA en aidant June à traverser la frontière et interdit toute autre mission d’aide, alors les habitants de Gilead en souffriront sûrement.

Suite: Conte de la servante: Que signifie être au Canada en juin (reviendra-t-elle en Galaad?)

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