« Ils vivent ensemble et partagent un lit »

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Il est possible qu’une personne attrape le Covid-19 et qu’une personne qui dort dans le même lit soit épargnée. Alors que le virus s’attrape par la projection de gouttelettes à l’instar de la grippe, le risque de contamination varie selon les cas.

Relayées par nos confrères du Huffington Post, ces explications scientifiques éclairent les raisons pour lesquelles quelqu’un peut être contaminé sans que le partenaire ne le soit.

« La charge virale d’exposition »

Selon ce rapport des Centers for Disease Control and Prevention, la transmission secondaire parmi les contacts familiaux étroits est de 53%. S’il s’agit d’une probabilité de contamination élevée, cela signifie que la moitié de l’entourage familial peut être épargnée par une infection. Un couple en contact avec une personne positive au coronavirus peut être négatif ou ne pas présenter de symptômes. Des disparités qui montrent que le Sars-Cov-2 peut épargner certaines personnes vivant dans une même maison, et ce, même s’ils dorment ensemble. William W Li, médecin et chercheur sur les maladies s’est penché sur cette question. « Premièrement, la charge virale d’exposition était probablement plus élevée pour la personne qui est malade, par rapport à la personne qui ne l’est pas », indique l’expert. Plusieurs symptômes peuvent indiquer une contamination, comme l’apparence de la langue.

Le Covid-19 peut épargner des personnes vivant dans une même maison. Source : huffpost

Plusieurs variables en cause lors de l’exposition

Alors que le spécialiste parle de charge virale, ce concept vulgarisé fait référence à la quantité de virus dans le corps d’une personne. Lorsque celle-ci est élevée, les chances de pouvoir contaminer l’autre seront plus élevées. Il y’a également des paramètres qui dépendent de chaque personne, à savoir les gestes barrières de protection contre le virus. C’est ce qui peut séparer deux personnes qui dorment dans le même lit en matière de contraction du COVID-19. « Chacune de ces variables indépendantes détermine la probabilité de développer le Covid-19 », explique le spécialiste des maladies. Autre critère en jeu : le système immunitaire. Les deux partenaires peuvent tout simplement ne pas avoir les mêmes défenses naturelles pour se défendre contre ce virus.

Le partenaire asymptomatique a de meilleurs anticorps 

Pour expliquer cette différence du point de vue des symptômes, William W Li opte pour l’hypothèse du système immunitaire plus puissant. Résultat : la personne combat plus efficacement le virus alors qu’il est sur le point de pénétrer l’organisme. Le chercheur explique que les défenses immunitaires peuvent maintenir le niveau viral suffisamment bas pour que celui qui a été contaminé ne rende pas la personne malade. Il est possible de ne pas attraper le Covid si son partenaire est diagnostiqué positif en suivant certaines règles telles que la distance sociale et des désinfections suffisantes. « Le partenaire asymptomatique peut également avoir été exposé précédemment au COVID-19 et développé des anticorps ou des lymphocytes T qui les protègent efficacement contre une nouvelle infection par le partenaire », atteste le scientifique.

Une distanciation et le respect des mesures sanitaires à la maison Source : huffpost

« Un résultat de test Covid négatif n’est pas non plus précis à 100% »

Si certains critères peuvent expliquer le fait qu’un partenaire ait attrapé le Covid-19 tandis que l’autre non, les tests ne sont pas toujours fiables pour attester d’une contamination. Ainsi, celui qui reçoit un test négatif peut quand même être malade. C’est ce qu’explique Kristin Dean, directrice médicale de Doctor On Demand. « Les tests de coronavirus, en particulier les tests antigéniques rapides ne sont pas parfaits » indique-t-elle. Et d’ajouter : « Un résultat de test COVID-19 négatif n’est pas non plus précis à 100%, et est connu pour être moins précis dans les premiers jours après une exposition ». La spécialiste évoque qu’il est possible que le test soit réalisé trop tôt après l’exposition et qu’il s’agisse donc d’un faux négatif.

« Une certaine immunité contre le SRAS-CoV-2 » 

Relayées par le site Magg, des experts aident à mieux comprendre ce phénomène. Carlos Almeido Nunes, spécialiste en médecine interne à l’hôpital de Lusiadas explique qu’il y’a des indices qui aident à mieux assimiler cette disparité en matière de contamination. L’expert parle «d’ immunité croisée ». Et d’ajouter : « Les personnes qui ont eu plus de contacts dans le passé avec un autre coronavirus peuvent avoir acquis une certaine immunité contre le SRAS-CoV-2 – mais pas tous ». Le scientifique explique que le Covid-19 est issu de la famille des coronavirus, qui existent depuis longtemps.



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