Pointe-aux-Piments: Les habitants réclament un droit d’accès à la plage publique

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La plage est inaccessible au public en raison des travaux entrepris par Kuros Construction Solutions pour le compte de Ramen Sawmynaden.

 

La plage est inaccessible au public en raison des travaux entrepris par Kuros Construction Solutions pour le compte de Ramen Sawmynaden.

 

Un promoteur, Ramen Sawmynaden, qui gère également les casinos Senator, a un projet immobilier sur l’ancien terrain de football de Pointe-aux-Piments. Mais il a bloqué le passage emprunté par les usagers depuis des années. Ceux-ci ont envoyé une pétition aux autorités la semaine dernière.

C’est la deuxième pétition qui fait surface depuis que l’ancien terrain de football à côté de la villa Mont Loisir, à Pointe-aux-Piments, est en plein développement. Le dernier projet consiste en la construction des nouvelles villas, six au total. Le promoteur serait nul autre que Ramen Sawmynaden, le Chairman de Change Express Ltd. Les travaux sont, eux, entrepris par Kuros Construction Solutions.

Des habitants, remontés, revendiquent, entre autres, le droit d’accès à la plage publique, qui est maintenant fermée à tous par le promoteur. Lors d’une réunion organisée dans la région la semaine écoulée, celui-ci a promis de faire aménager un nouveau terrain de football pour les résidents. Mais la colère règne toujours sur les lieux.

Cela fait plus de 35 ans que les habitués, villageois et pêcheurs empruntent ce passage, situé entre Max Shop et l’hôtel Le Méridien pour se rendre sur la plage publique de Pointe-aux-Piments. Or, à la grande surprise de tout le monde, il y a trois semaines, le promoteur en a privatisé l’accès. Un portail a même été aménagé sur place. Pour veiller que personne ne passe, deux agents de sécurité sont postés sur le passage, une fois la nuit tombée, expliquent les résidents. Cela chaque jour. «Ou per aster. Se bann dimounn bien danzéré», lâchent plusieurs usagers.

«Entre dire et faire…»

 «Maintenant, les pêcheurs doivent faire le tour pour se rendre sur la plage. Nous ne disons pas de ne pas faire de développement, juste de nous donner accès», explique une des personnes qui résident à proximité, rencontrées hier. D’ailleurs, durant plusieurs années, Max Shop et Le Méridien, selon les dires des habitants, ont autorisé le passage. À ce jour, plus d’une centaine de per- sonnes ont signé la pétition en question. Celle-ci a été déposée au bureau du Premier ministre, au ministère du Logement et des terres, aux députés et au Parliamentary Private Secretary (PPS) de la circonscription no 5 (Pamplemousses – Triolet) ainsi qu’au conseil de district de Pamplemousses.

Le promoteur dit qu’il nous donnera un nouveau terrain de foot et que plusieurs autres projets sociaux trouveront le jour dans le village. Mais entre dire et faire, il y a une différence.» Selon ces habitants, le promoteur n’est jamais descendu sur le terrain. «Komité la semenn dernyer finn fer ek bann diferan reprezentan. Le PPS Sharvanand Ramkaun sera chargé de trouver le terrain et Ramen Sawmynaden fera tout le financement», note par ailleurs une autre source.

Manifestants embarqués

En novembre 2018, Sumendrasingh Beejadhur, le président du village de Pointe-aux-Piments, se disait frustré. Il faisait le va-et-vient entre le conseil de district de Pamplemousses et le poste de police, selon ses dires, car plusieurs travaux avaient débuté sur le seul terrain de foot que possèdent les villageois. Des travaux pour ce projet immobilier.

Il avait expliqué qu’à aucun moment, il n’y avait eu de panneau indicateur pour avertir les habitués que des travaux seraient entrepris sur ce même terrain. Le président avait porté plainte au poste de police à ce sujet. Outre une première pétition à l’époque, quelque 200 habitants avaient manifesté à Pointe-aux-Piments contre ce projet dans la région, si bien que la police avait dû intervenir. Plusieurs manifestants avaient même été embarqués lors de ce rassemblement. Depuis, les travaux avaient été stoppés. Avant de reprendre de plus belle, il y a trois semaines.

Contacté hier, Ramen Sawmynaden n’a pas voulu réagir à toute cette affaire. «Je n’ai rien à dire. Mo ena déja enn zafer kont ou patron, ale koze ek li», a-t-il tout simplement rétorqué.


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Lexpress

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