En Belgique, un juge d’instruction saisi pour « tentative d’assassinat terroriste » après la fuite d’un militaire

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Les policiers belges patrouillent dans le parc national de la Haute Campine, à la recherche de Jurgen Conings, un militaire d’extrême droite introuvable depuis lundi, à Maasmechelen (Belgique), le 20 mai 2021.

Un juge d’instruction a été saisi, vendredi 21 mai, d’une enquête pour « tentative d’assassinat terroriste » en Belgique, après la fuite d’un militaire d’extrême droite probablement armé et introuvable depuis quatre jours, a déclaré Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral belge. Il a également annoncé que les fouilles entreprises depuis mercredi dans un parc de 12 000 hectares du nord du pays n’avaient pas abouti.

Le ratissage des trois secteurs de la réserve naturelle où le fugitif était soupçonné de s’être retranché s’est terminé la nuit dernière, selon M. Van Duyse. Une partie du dispositif de sécurité a été levée, même si les abords et accès du parc national de la Haute Campine restent sous surveillance. « Le travail d’enquête continue », a enchaîné Eric Van Duyse, précisant qu’« un juge d’instruction a été saisi pour tentative d’assassinat terroriste et possession d’armes dans un contexte terroriste ».

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Jurgen Conings, militaire de 46 ans, probablement armé et donc jugé dangereux, est activement recherché principalement dans la province néerlandophone du Limbourg, non loin de la frontière avec les Pays-Bas. D’après des lettres retrouvées par les enquêteurs, cet homme fiché comme étant un sympathisant de l’extrême droite semble déterminé à s’en prendre à des représentants de l’Etat et à des virologues.

Déjà sanctionné par sa hiérarchie en 2020

Le ministre de la justice, Vincent Van Quickenborne, a fait savoir vendredi que le fugitif, qui a disparu lundi, avait passé ce soir-là « plus de deux heures dans le quartier d’une cible » potentielle. Il pourrait s’agir des environs du domicile du virologue Marc Van Ranst, une hypothèse avancée par la chaîne flamande VRT mais que le ministre a refusé de commenter, tout comme le porte-parole du parquet fédéral.

En 2020, le militaire avait été sanctionné par sa hiérarchie en raison de son profil radicalisé et de menaces et propos racistes diffusés sur Facebook. Mais il continuait d’avoir accès à des armes et des munitions en tant que préparateur des candidats aux missions à l’étranger.

L’armée belge a été déployée aux entrées du parc national de la Haute Campine. Photo prise à Maasmechelen, le 21 mai 2021.
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Vendredi, le gouvernement a promis de durcir les règles d’accès aux armements pour les militaires, sur fond de polémique quant au défaut de surveillance dont ce militaire radicalisé aurait profité. Le premier ministre, Alexander De Croo, a ainsi commandé un rapport sur le suivi des personnes radicalisées dans toutes les fonctions et services armés (défense, police, douanes, etc.), en vue de présenter un « plan d’actions » à son gouvernement « début juin », selon son cabinet.

Le Monde avec AFP

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