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Bernard Herrmann était un compositeur novateur pour une grande partie du cinéma américain du XXe siècle, avec un corpus d’œuvres allant de Citoyen Kane à Conducteur de taxi. Même si la plupart de sa discographie a été popularisée par ses partitions intenses et passionnantes, il était un homme aux humeurs multiples. Certains de ses films comme Fahrenheit 451 et Obsession fait également ressortir son côté sentimental.
Alors qu’il a remporté un Oscar pour ce qui précède Citoyen Kane, les fans peuvent affirmer que la carrière de Herrmann a culminé avec ses nombreuses collaborations avec le réalisateur Alfred Hitchock. Ses compositions pleines de suspense pour Psycho, Du Nord au nord-ouest, et vertige sont largement reconnus comme faisant partie des meilleures partitions cinématographiques.
dix Psycho (1960)
Aujourd’hui, PsychoLa partition effrayante de Bernard Herrmann est considérée comme le magnum opus de Bernard Herrmann. Et cela peut être justifié étant donné à quel point une grande partie de la tension atmosphérique dans le film est, avec l’arrangement de violon hurlant sur la musique de la célèbre scène de douche. La pièce intitulée “The Murder” est probablement la partition d’horreur la plus imitée de tous les temps et établit une référence élevée dans le genre.
Même si Herrmann n’a pas reçu d’éloges lors des cérémonies de remise des prix à l’époque, l’héritage de son travail pour Psycho restes. Actuellement, Psycho se classe comme le quatrième meilleur score du cinéma américain sur la liste des 100 ans de films de l’AFI.
9 Citoyen Kane (1941)
Réclamé comme l’un des meilleurs films de tous les temps, Citoyen Kane n’était pas la première collaboration entre Herrmann et l’acteur / réalisateur Orson Welles car il avait également composé pour les émissions de radio de Welles. Citoyen Kane était définitivement un moment fort pour le compositeur à venir car il s’agissait de son premier projet cinématographique.
Pour le dire simplement, la partition du film était grandiose et orchestrale qui non seulement convenait à l’époque de sa sortie, mais qui allait également bien avec l’ascension et la chute ambitieuses du personnage principal de Welles. Herrmann s’est également mérité une nomination aux Oscars pour ses débuts.
8 Vertige (1958)
Dans l’une de ses nombreuses collaborations avec Alfred Hitchcock, Bernard Herrmann a marqué près de 70 minutes du film, avec plus de 42 répliques. vertige est un thriller hitchcockien par excellence avec plusieurs rebondissements. La musique va de pair pour transmettre les secrets que le protagoniste Johnny Ferguson (James Stewart) déterre tout en poursuivant la mystérieuse Judy (Kim Novak).
C’est l’une des partitions les plus inquiétantes de Herrmann qui a également fait l’objet de plusieurs réenregistrements avec les éventuelles versions restaurées du film. Comme Psychola scène de la douche, la musique croît dans vertige lors de scènes mettant en évidence l’acrophobie de Ferguson.
7 Le diable et Daniel Webster (1941)
Une adaptation de la nouvelle du même nom (qui, à son tour, a été inspirée par Goethe Faust), Le diable et Daniel Webster offrit à Herrmann le seul Oscar de sa carrière. Auparavant, il connaissait bien le matériel source du film, car il avait également composé l’interprétation radiophonique de l’histoire par l’auteur Charles R Jackson.
C’était en effet une partition innovante pour le genre thriller et Herrmann s’est également appuyé sur des instruments non musicaux pour créer un paysage sonore sinistre. Par exemple, l’apparence diabolique de M. Scratch a été notée avec l’aide de bourdonner les fils téléphoniques.
6 Nord par nord-ouest (1959)
Une partition énergique et flamboyante orne l’un des meilleurs films à suspense d’Alfred Hitchcock. Dans le même temps, quelques scènes ont présenté Herrmann à son meilleur sentimental. Le fandango dansant est clairement identifiable au fil des ans car il est constamment attaché à la scène la plus populaire de Du Nord au nord-ouest, celui avec Richard Hannay (Cary Grant) fuyant un avion déterminé à le tuer.
La même musique joue également dans le générique d’ouverture du thriller d’espionnage qui est immortalisé pour la séquence titre, conçue par le graphiste Saul Bass. La pièce tendue et dramatique complète l’ignorance d’Hannay face à la conspiration meurtrière derrière lui.
5 Le jour où la terre s’arrêta (1951)
le drame de science-fiction philosophique Le jour où la terre s’arrêta trouve Herrmann en train d’expérimenter une fois de plus des influences musicales non conventionnelles. Pour une grande partie de la partition, il s’est appuyé sur des variantes électriques de violons et de contrebasses, ainsi que sur le thérémine. Aujourd’hui, le thérémine est devenu un incontournable des films qui plongent dans la société futuriste ou la vie extraterrestre.
L’héritage du thème du titre a survécu, car 20th Century Fox a ensuite réutilisé la musique de l’épisode pilote de la série d’exploration spatiale de 1965, Perdu dans l’espace.
4 Fahrenheit 451 (1966)
Basé sur le roman emblématique de Ray Bradbury, le drame dystopique, Fahrenheit 451, trouve Herrmann en train de travailler sur ce qui est devenu le seul film anglais du célèbre réalisateur français François Truffaut. Les cordes, les harpes et les percussions étaient utilisées en abondance pour une partition mélodieuse qui excluait largement tout élément à vent ou à cuivres.
Outre les instruments mentionnés ci-dessus, Herrmann a également utilisé le xylophone et le marimba. Une partie particulièrement dramatique est vers le troisième acte lorsque les gens du livre commencent à réciter un poème d’Edgar Allan Poe. La musique, tout comme la fin, offre de l’optimisme dans les temps sombres.
3 Obsession (1976)
Obsession est l’un des premiers films de Brian De Palma, fan autoproclamé des œuvres d’Alfred Hitchcock. Le score de Herrmann pour le mystère néo-noir était l’un de ses derniers, avec Martin Scorseses Conducteur de taxi. En fait, malgré la réponse critique mitigée du film, Herrmann l’a cité comme «le meilleur film de ma vie musicale».
Comme le titre l’indique, le récit se concentre sur l’amour obsessionnel d’un homme pour une femme, qui ressemble à sa femme décédée. Une telle émotion et sentimentalité humaines extrêmes sont ensuite véhiculées par les arrangements choraux, les pièces d’orgue et les cordes aériennes. Bien que le thriller ait ses parties effrayantes, Herrmann ne s’est pas fié à ses tropes hitchcockiens habituels.
2 Anna et le roi du Siam (1946)
En tant que film à lui seul, Anna et le roi du Siam n’a pas très bien vieilli en raison de ses inexactitudes historiques et de ses stéréotypes racistes. Cependant, le public et les critiques ont apprécié les compositions de Herrmann.
Compte tenu du contexte géographique du film, il a essayé d’incorporer la musique de cour traditionnelle thaïlandaise dans le style connu sous le nom de mahori style. Cela implique essentiellement l’utilisation du Ranat Ek, un instrument de percussion thaïlandais qui ressemble vaguement à un xylophone. Le drame lui a valu son troisième nomination aux Oscars pour la partition originale.
1 Chauffeur de taxi (1976)
Conducteur de taxi était un film monumental pour l’homme principal Robert De Niro et le réalisateur Martin Scorsese. Un autre aspect extrêmement mémorable est la partition finale imprégnée de jazz de Herrmann. Travis Bickle de De Niro explore le côté sombre de la vie urbaine de New York tous les soirs alors qu’un saxophone mélancolique crée l’ambiance.
Cependant, comme la nature solitaire et troublée de Bickle déclenche une descente dans le vigilantisme, la partition prend également une tournure chaotique. Les trompettes deviennent plus fortes et une harpe plus dure se joint pour évoquer un sentiment de peur et d’incertitude dans les actions de Bickle qui finit par se développer jusqu’à la finale culminante. Libéré après sa mort, Conducteur de taxi était dédié à Herrmann.
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