son équipe soignante poursuivie pour homicide volontaire

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Un père et sa fille pleurent la disparition du footballeur argentin Diego Maradona, lors d’un hommage le jour de son décès, le 25 novembre 2020 à Buenos Aires (Argentine).

Les sept personnes mises en examen pour la mort du footballeur argentin Diego Maradona en novembre 2020, jusqu’ici accusées d’homicide involontaire, sont désormais poursuivies pour homicide volontaire, a fait savoir, mercredi 19 mai, une source judiciaire. Le parquet considère ainsi que la mort de M. Maradona n’est pas le résultat d’une faute professionnelle ou d’une négligence de l’équipe médicale, mais que médecins et soignants n’ont rien fait pour empêcher sa mort quand celle-ci s’est précisée.

« Après tant d’injustices, la boucle est bouclée. Le plus important est le changement de l’accusation en homicide volontaire », a déclaré à l’Agence France-Presse un membre du parquet de San Isidro (dans la banlieue de Buenos Aires), en charge de l’enquête. Cette aggravation des charges est liée à la parution début mai d’un rapport d’experts, qui a conclu que M. Maradona avait été « abandonné à son sort » par son équipe soignante, dont le traitement « inadéquat, déficient et imprudent » a conduit à une lente agonie.

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Des soins déficients et irréguliers

« Les signes de danger de mort qu’il présentait ont été ignorés », estimaient encore les vingt experts, dont les médecins légistes qui ont pratiqué l’autopsie et plusieurs spécialistes, et les soins infirmiers prodigués sont « entachés de déficiences et d’irrégularités ». M. Maradona, qui souffrait de problèmes aux reins, au foie et au cœur, est mort d’une crise cardiaque le 25 novembre 2020, quelques semaines après avoir subi une opération du cerveau.

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Parmi les sept personnes mises en examen par le procureur de la République de San Isidro, se trouvent le neurochirurgien Leopoldo Luque, principal accusé, la psychiatre Agustina Cosachov, un psychologue, deux infirmiers qui étaient au chevet de Diego Maradona, ainsi que le superviseur de ces infirmiers et un médecin coordinateur de l’hospitalisation à domicile. Dans le cadre de la requalification des faits, tous encourent des peines de prison allant de huit à vingt-cinq ans.

Le Monde avec AFP

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