« Nos actionnaires veulent travailler avec l’Afrique subsaharienne » – Jeune Afrique

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Sommet de Paris, ouverture au sud du Sahara, ambitions climatiques… Odile Renaud-Basso, patronne de la puissante banque multilatérale, dévoile ses priorités sur le continent.


Une enveloppe de 300 millions d’euros pour soutenir les infrastructures au Maroc durant la crise sanitaire (électricité, eau, aéroports, autoroutes), un montant équivalent en faveur de la STEG en Tunisie pour garantir la stabilité énergétique… Derrière ces budgets, un bailleur commun : la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD).

Depuis sa création en 1991,  après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’Union soviétique, la banque multilatérale de développement a élargi son périmètre d’action depuis l’Europe de l’Est jusqu’à une grande partie du bassin méditerranéen.

La banque compte 71 pays actionnaires, bientôt 72 avec l’Algérie dont elle a validé l’adhésion il y a un an. Elle est présente dans trois pays africains depuis 2012 : l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Ensemble, avec le Liban, la Jordanie, la Cisjordanie et Gaza, ils forment la région Semed (Méditerranée méridionale et orientale), au sein de laquelle 14 milliards d’euros ont été déployés depuis le début de la dernière décennie.

En 2019, la BERD a approuvé plus de 450 projets à travers l’ensemble de ses pays d’opérations d’une valeur totale de 35 milliards d’euros, pour un investissement propre de la banque d’environ 10 milliards d’euros.

Pour Odile Renaud-Basso, ancienne directrice générale du Trésor français aux commandes de la banque multilatérale depuis novembre 2020, la montée en puissance de la BERD en Afrique est exponentielle. Interrogée par Jeune Afrique, à quelques jours du sommet sur les économies africaines organisé à Paris à l’initiative d’Emmanuel Macron, le 18 mai, elle détaille la stratégie de la BERD sur le continent.



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JeuneAfrique

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