« L’UE soutient le combat du Dr Mukwege depuis toujours » – Jeune Afrique

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Présent à Paris pour le sommet sur les économies africaines, Charles Michel, le président du Conseil européen, a voulu y jouer un rôle de facilitateur. Au-delà des seules questions économiques, il est également persuadé que l’Union européenne a un rôle à endosser sur le continent, de la situation sécuritaire au Sahel aux conflits qui sévissent dans l’est de la RDC, en passant par les tensions dans la Corne de l’Afrique.


Avant d’accéder, en décembre 2019, à la présidence du Conseil européen, instance qui réunit les chefs d’État ou de gouvernement des 27 pays membres de l’Union européenne (UE), Charles Michel a connu une première carrière politique en Belgique. Ce francophone de 45 ans y a été bourgmestre puis, à l’âge de 32 ans, ministre de la Coopération au développement.

De 2014 à 2019, il fut ensuite Premier ministre du royaume, mission compliquée alors que les coalitions politiques volaient en éclats les unes après les autres au gré des déchirements entre Flamands et Wallons. Il a quitté son poste fin 2019 après avoir été choisi pour succéder au Polonais Donald Tusk à la tête du Conseil européen, instance créée en 2009 et à ne pas confondre avec la présidence de la Commission européenne, assurée actuellement par l’Allemande Ursula von der Leyen.

Passionné par l’Afrique, convaincu que les sorts du continent et de l’Europe sont liés, Charles Michel y a tissé des liens parfois amicaux avec nombre de dirigeants et ne ménage pas ses efforts, depuis sa nomination à Bruxelles, pour faire dialoguer et collaborer l’UE et l’Union africaine (UA). Sans négliger pour autant les relations bilatérales. Ces derniers mois, on l’a vu se rendre notamment au Kenya, en RDC, en Angola et au Rwanda, pays avec lequel il ne cache pas qu’il entretient, du fait de sa nationalité belge, une relation très particulière.

Venu à Paris pour participer au sommet sur le financement des économies africaines, il a tenté d’y peser de tout son poids pour amener les pays européens à collaborer le plus étroitement possible avec leurs voisins du Sud.

Jeune Afrique : Que pensez-vous du « New Deal » pour lequel plaide Emmanuel Macron, qui a accueilli les chefs d’État africains lors du sommet sur le financement des économies africaines ? 

Charles Michel : Avec le Covid, l’idée d’un New Deal est portée par un nombre croissant d’acteurs en Europe et il y a une conscience très large de l’impératif de relancer les relations avec l’Afrique. Je vois une grande convergence, non seulement dans les discours mais aussi dans la manière d’agir. L’idée selon laquelle la première priorité est le secteur financier, qui va permettre une relance prenant en compte nos intérêts communs tels que la protection du climat ou le renforcement des systèmes de santé, est largement partagée.

Les leaders africains et européens sont de moins en moins tournés vers le passé



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JeuneAfrique

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