Venise mise sur le « green pass » italien pour lancer sa saison touristique estivale

0
40

[ad_1]

Les touristes sur la place Saint-Marc, alors que l’Italie lève les restrictions de quarantaine pour les voyageurs arrivant des pays de l’Union européenne, à Venise, en Italie, le 16 mai 2021.

Depuis quelques jours, on recommence à entendre, de loin en loin, dans les rues de Venise, le ronronnement de valises à roulettes venant briser le silence absolu et signaler à tous que le temps des restrictions tire à sa fin. Mais ce bruit pénible est encore si rare qu’on le remarque, là où il était d’ordinaire, dix mois par an, le fond sonore permanent des petits matins du centre-ville.

Les personnes arrivant en Italie n’ont, depuis le 17 mai, plus besoin d’effectuer une quarantaine de cinq jours. Dans l’attente du dispositif européen toujours en négociation à Bruxelles, les voyageurs doivent être munis d’un « green pass », leur permettant d’entrer sans restrictions sur le territoire. Celui-ci est constitué d’un certificat de vaccination ou d’un certificat de guérison, mais un test (antigénique ou PCR) peut toujours faire l’affaire. Tandis que la campagne de vaccination bat son plein en Europe, et en prévision de l’été, plusieurs régions touristiques, comme la Ligurie et la Vénétie, ont fait savoir qu’elles réfléchissaient à un système permettant la vaccination (ou l’administration des secondes doses) pour les visiteurs.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’Europe se convertit en ordre dispersé aux passes sanitaires

Pour le gouvernement dirigé par Mario Draghi, il s’agit donc à la fois de formaliser la réouverture du pays, alors que les dernières restrictions prendront fin durant le courant du mois de juin – le couvre-feu, repoussé à 23 heures, doit disparaître totalement le 1er juin, et les mariages pourront se dérouler à partir du 15 sans limitation du nombre de convives –, et d’éviter de se faire dépasser par la concurrence des autres destinations touristiques d’Europe du Sud, en particulier la Grèce et le Portugal.

Basilique Saint-Marc payante

Depuis l’irruption de l’épidémie de Covid-19, en février 2020, Venise, comme tous les hauts lieux du tourisme italien, vit au ralenti, privée du flot de touristes qui constituait jusque-là son ordinaire. Au début, ce temps de latence a été accueilli avec un certain soulagement par les habitants du centre, fatigués des nuisances infinies qu’engendre le tourisme de masse. Mais nul n’ignore, désormais, que la ville ne peut demeurer indéfiniment en sommeil.

« Pendant des mois, pour des raisons d’image, les autorités nous ont demandé d’ouvrir, malgré les pertes que cela occasionnait, et nous avons joué le jeu. Mais, maintenant, même les commerces les plus “solides” ont brûlé leurs réserves », constate Claudio Vernier, président de l’association des commerçants de la place Saint-Marc et de ses environs, avant d’énumérer les magasins – pour certains des institutions – qui ont dû, ces derniers mois, baisser le rideau définitivement.

Il vous reste 47.87% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: