[Faits Divers] VIDEO – Jean-Jacques Smith porté disparu depuis un mois : ses proches veulent des réponses

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Saint-Benoit. Jean-Jacques Smith est porté disparu depuis le 18 avril dernier. Souffrant de troubles de la mémoire, le résident du pôle socio-médical de Saint-Benoît avait quitté la structure pour faire une balade. Sa fille dénonce des manquements.

“On se sent très seul“. Attristée, Coraline, la fille de Jean-Jacques Smith, garde une faible lueur d’espoir. Cela fait un mois que son père est porté disparu. Elle n’a aucune nouvelle, juste de vagues pistes. Sur Facebook, elle multiplie les appels à témoin en espérant un retour. 
L’homme de 56 ans est suivi pour des troubles neurologiques depuis ses 40 ans. Il réside à la Maison d’Accueil Spécialisée de L’Est de la fondation Père Favron, à Saint-Benoît, depuis six ans. Le 18 avril dernier, le grand-père part faire une balade aux alentours de l’établissement. Perdu, il a été joint par téléphone, vers 17h45. Au bout du fil, il explique se trouver dans une forêt sans réussir à donner plus de précisions. À ce jour, ce sont les dernières nouvelles du quinquagénaire. 

 

 

“Ne pas savoir, ça me fait souffrir”

Gendarmes, personnels de la structure et membres de la famille organisent des recherches dans les premiers jours. En vain. “Aujourd’hui, on est tout seul à chercher, commente Anick Absalon, la mère de Coraline et ex-compagne du disparu. On a tenté de faire des battues mais nous n’avons eu aucun retour. Ces derniers temps, on s’est retrouvé plusieurs fois, trois femmes, à fouiller au milieu des champs de cannes de Saint-Benoît. C’est dur. Parfois, on débloque.”
La famille s’accroche à de faibles indices. Jean-Jacques Smith a été localisé, le premier jour de sa disparition, au niveau de la forêt Ravenale. D’après des témoignages, il aurait été aperçu un peu plus tard, en train de faire du stop, en direction de Saint-Denis. Sa fille retourne régulièrement dans les différents lieux auxquels il est attaché : “À cause de sa maladie, il ne s’arrête jamais de bouger. Il marche énormément, des kilomètres, alors on cherche partout. On est allé dans tous les coins où il faisait ses livraisons quand il travaillait et dans les quartiers où il a habité. On regarde dans les caniveaux. S’il nous a quittés, j’aimerais au moins faire mon deuil. Ne pas savoir, ça me fait souffrir“.

 

 

Des troubles neurologiques

 

Atteint du syndrome Korsakoff, un trouble neurologique sévère qui provoque des pertes de la mémoire, Jean-Jacques Smith a du mal à s’orienter. “Parfois, il croit toujours que sa fille a trois ans, témoigne Anick Absalon. Alors quand on a appris qu’il se promenait seul en dehors de la structure, on a été choqué. On ne le savait même pas. C’est comme un marmaille, il ne faut pas le laisser seul. Il peut être bien dans sa tête et au bout de cinq minutes, il ne sait plus où il est.”

La famille devrait porter plainte contre la fondation dans les prochains jours pour manquement aux obligations de sécurité. “On se sent trahi, rage Caroline Smith. Ils n’ont pas pris toutes leurs responsabilités. Ce n’est pas le seul gramoune souffrant de pertes de mémoire qui a disparu dans ces conditions. On veut faire bouger les choses.”

 

Benoit Donnadieu

 


Jean-Jacques Smith toujours recherché

L’avis de recherche tourne toujours. De type caucasien, Jean Jacques Smith mesure 1m70 et est de corpulence moyenne. Il a le visage rond, les cheveux très courts foncés. Lors de sa disparition, il était habillé d’un jean bleu, polo bleu marine. Il portait également un collier avec une pancarte du pôle médico-social. Si vous apercevez monsieur Smith, contactez la brigade de gendarmerie de Saint-Benoit au 0262 50 33 82 ou sa fille au 0692504901.

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“On n’est pas une prison”

Contactée, la Maison d’Accueil Spécialisée de l’Est de la fondation Père Favron n’a pas de nouvelles du père de famille disparu. Pendant une dizaine de jours, ils ont assuré des recherches. Face aux accusations de manquement émises par la famille, la direction générale se défend : “Le principe des établissements médico-sociaux comme le nôtre est d’assurer la liberté d’aller et venir des pensionnaires. Cela est très encadré au niveau de la loi. On n’est pas une prison. Nous ne pouvons pas les interdire de sortir quand ils le souhaitent. C’est un équilibre difficile entre liberté et sécurité. On demande tout de même qu’ils viennent se signaler avant de sortir. Avec Jean-Jacques Smith, on est dans un cas extrême. Il avait un portable pour qu’il puisse nous joindre et qu’on vienne le chercher si nécessaire.”

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