Covid-19 /variant réunionnais : 70 cas confirmés, le variant pas inscrit dans la liste des variants préoccupants

Une « souche péï » : c’est ainsi que nos confrères de Réunion la 1ère  apppellent la variant réunionnais de la Covid-19.  Lequel « a été identifié par l’équipe du docteur Patrick Mavingui dans leur laboratoire de l’unité Pimit » -Processus Infectieux en Milieu Insulaire Tropical, écrit le journal en ligne, mardi 18 mai.

Le Dr Patrick Mavingui explique ainsi à nos confrères que « on a vu apparaître les variants classiques, que ce soit le variant européen, le sud-africain ou encore le britannique et on avait quelques séquences très particulières qui ne ressemblaient pas aux autres… ».

Le Docteur Patrick Mavingui, à la tête de l’unité UMR Pimit de l’Université de La Réunion (Crédit photo : Réunion la 1ère, ©Willy Thévenin)

C’est donc les différents séquençages qui ont permis à nos voisins d’identifier leur propre souche du SARS-CoV-2, qui a été baptisé « B1 622 ».

« Variant gentil »

Un « variant gentil », qui ne serait pas plus transmissible que le variant sud-africain. 70 cas du variant local ont été confirmés à l’île sœur et aucun décès n’est lié pour l’heure au B1 622.

Il faut savoir que plusieurs variant ont été identifiés à l’île de la Réunion, notamment le sud-africain, le britannique et l’européen.

Selon Réunion la 1ère, « le variant réunionnais est aussi présent dans l’île que le variant britannique, et derrière notamment le variant européen ».

Les personnes touchées sont âgées entre 5 et 69 ans, toujours selon le site en ligne :

« Les cas porteurs de ce variant étaient âgés entre 5 et 69 ans, avec une moyenne d’âge égale à la médiane de 33 ans 

Les quatre secteurs sont concernés (15 communes réparties sur tout le territoire). Pour ce qui est des symptômes, 43% des cas sont asymptomatiques et 57 % sont symptomatiques ». 

On fait aussi ressortir que le variant réunionnais ne sera pas dans la liste des variants préoccupants : 

« Après échange avec le CNR (Centre national de référencement de Lyon) et dans l’état actuel des données, il a été décidé de ne pas lister le B1 622 dans les variants préoccupants, rajoutent la préfecture et l’ARS qui se veulent rassurantes ».