A Gaza, les efforts diplomatiques en faveur d’un cessez-le-feu s’accélèrent

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De jeunes Palestiniens au milieu des décombres causées par une frappe aérienne israélienne, à Gaza, le 17 mai 2021.

Un discours martial s’imposait encore à la tête de l’Etat israélien, lundi 17 mai au soir, alors que la guerre qui ne dit pas son nom avec le Hamas à Gaza entre dans sa deuxième semaine.

Au terme de la fête juive de Chavouot, le premier ministre Benyamin Nétanyahou, a répété devant le cabinet de sécurité à peu près les mêmes mots que dimanche, inflexible face au mouvement islamiste qui dirige l’enclave palestinienne : « Nous continuerons à frapper des cibles terroristes à Gaza. Nous continuerons à agir autant qu’il est nécessaire pour rétablir le calme. »

Multiplication des contacts

En coulisses, cependant, cette détermination est troublée par un bruit de fond, alimenté depuis trois jours par des membres du cabinet de sécurité et de hauts responsables militaires dans la presse israélienne. Sous le couvert de l’anonymat, ils évoquent pour le milieu de semaine la fin des hostilités engagées le 11 mai par le Hamas. Elles ont fait plus de 200 morts à Gaza et dix en Israël. Des appels en ce sens se font mieux entendre aussi de l’étranger, à Washington en premier lieu.

Lundi soir, dans un nouvel échange avec M. Nétanyahou, le président Joe Biden a affirmé qu’il était favorable à un cessez-le-feu, sans demander cependant la fin des hostilités. C’est la première fois que la Maison Blanche emploie ce terme. Réticents depuis des jours à s’impliquer, les Etats-Unis ont bloqué lundi, pour la troisième fois, un appel du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) « à cesser les violences ». M. Nétanyahou a répondu à M. Biden qu’il souhaitait achever tous les objectifs d’Israël dans cette opération.

Leur échange fait suite à des contacts du conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, avec ses homologues israélien, Meir Ben-Shabbat, et égyptien. Le patron des renseignements généraux au Caire, Abbas Kamel, transmet depuis le milieu de la semaine dernière des messages du Hamas à Israël, selon la presse israélienne.

Lundi, dans un entretien avec le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, Emmanuel Macron a soutenu cette médiation. Le roi de Jordanie a également dit dimanche y travailler. Un second point de contact est avancé par le coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix, Tor Wennesland, qui s’est entretenu depuis le week-end avec des responsables du Hamas comme avec M. Ben-Shabbat.

Assassinats ciblés

Cependant, les deux acteurs sont encore loin de parler la même langue. Lundi, le chef du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh, a affirmé au quotidien libanais Al Akhbar que l’enjeu de cette guerre dépassait le cadre désespérément serré de l’enclave de Gaza, sous blocus. Il s’agit aussi pour lui de défendre Jérusalem contre une tentative de l’Etat israélien de « judaïser » la ville sainte.

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