[Faits Divers] Il cache l’ecstasy et l’argent chez mamie

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LE PORT. Un Portois de 28 ans a été condamné à un an de prison ferme pour trafic d’ecstasy sur un point de deal à la rivière des Galets. Au total, 19 cachets et 3 745 euros ont été retrouvés par les enquêteurs.

Hier après-midi Ismaila I., 28 ans, était présenté en comparution immédiate devant le tribunal de Saint-Denis. Le 12 mai dernier à la rivière des Galets, plus précisement à Ti Carré, les policiers mènent une opération anti-drogue sur un point de deal connu depuis plusieurs mois. Sur la place, un groupe de jeunes s’est rassemblé. Voyant le nombre de policiers déployés et la présence d’une brigade cynophile, l’un d’entre eux s’approche des policiers et avoue être en possession de stupéfiants. Il ouvre sa sacoche et sort de un sachet contenant six cachets roses. La fouille révélera aussi qu’il est en possession de 495€ en petites coupures.
Une perquisition a été réalisée chez sa grand-mère, où il réside actuellement. Là-bas, les policiers vont découvrir sous une pile de vêtements 3 250 €, 13 cachets qui se révéleront plus tard être de l’ecstasy ainsi qu’une balance. Placé en garde-à-vue, Ismaila I. dit que les billets retrouvés sont en réalité des économies pour sa fille, puis il reconnaît rapidement vendre de l’ecstasy pour se faire de l’argent. Aux enquêteurs, il va déclarer qu’il est prêt à dénoncer ses fournisseurs en échange de la clémence du tribunal, mais dès qu’il s’agit de décrire ses complices, ses explications deviennent plus floues. Lors de sa deuxième audition, il parle d’un Thibault, dans une 206 ne venant sur la place que de manière occasionnelle. “Vous racontez des bobards, nous sommes habitués à tout mais quand même. Avec des explications aussi imprécises, les policiers ne peuvent rien faire”, rappelle la présidente.

 

 

La tentation de l’argent facile

 

Arrivé de métropole à La Réunion en 2018, le jeune homme voulait “refaire sa vie loin de ses anciennes fréquentations. Je voyais que si je restais là-bas, j’allais continuer à faire des bêtises”. “C’est plutôt loupé”, tacle la présidente. “Quand je suis arrivé, j’avais pas d’argent et de travail, j’ai été approché par des gens qui me proposaient un moyen de gagner de l’argent facilement. Je me suis fait piéger, mais dès que j’ai trouvé un travail, j’ai arrêté. C’est seulement depuis février que j’ai repris car mon contrat s’est fini”, explique le prévenu à la barre. “Je venais d’avoir une fille et la vie est plus chère ici. Ils sont revenus plusieurs fois pour me convaincre de les rejoindre.”
Il dit vendre en moyenne 50 cachets par mois : “Avec le RSA ça me fait un salaire, quand je ne travaillais pas”. “Si le trafic s’est arrêté, ce n’est pas parce que vous l’avez décidé mais car vous avez été interpellé”, rappelle la présidente. “Vous dites vouloir coopérer avec les enquêteurs, mais vous êtes incapable de donner des informations utiles”, continue la magistrate. “Je n’avais même pas leur numéro, ils me faisaient pas confiance. Je les voyais seulement en direct, et ils ne fixaient pas de rendez-vous, ils savaient où me trouver quand ils me cherchaient”,répond le prévenu. “Oui, effectivement dans ce milieu, personne ne fait confiance à personne, c’est un peu le principe”, ironise la présidente. De son côté, le parquet a requis deux ans de prison, ainsi qu’une confiscation des scellés. Au final, le tribunal l’a condamné à un an d’emprisonnement avec un maintien en détention.

 

Maxime Bonnet

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