[Faits Divers] Sainte-Suzanne : Il sort un couteau pour un perroquet envolé

Sainte-Suzanne. Jeudi soir, Ivan, 24 ans, décide de sortir promener son perroquet, un gris du Gabon, dans son quartier des Flamboyants. Il a trouvé l’animal depuis un mois et y est particulièrement attaché, mais l’oiseau s’envole et vient se percher en haut d’un arbre. Le jeune homme ne perd pas le nord et appelle aussitôt les pompiers pour qu’ils interviennent avec leur grande échelle afin de sauver son volatile. Bien entendu, refus catégorique des soldats du feu. Assistant à la scène un homme ivre l’invective, et les deux finissent par se battre au pied de l’arbre où niche le perroquet. Finalement, il se réconcilie avec son adversaire, et décide de rentrer voyant l’heure du couvre-feu approcher.

Le lendemain vers 7h, il retourne devant l’arbre avec un paquet de graines pour attirer le Psittacidé. Alors qu’Ivan tente de ramener le volatile sur le plancher des vaches, il commence à discuter avec un autre individu, Steven, 36 ans, voisin de l’arbre où s’est réfugié l’oiseau. D’abord cordial, l’échange se serait tendu lorsque le propriétaire aurait commencé à menacer le

menaces de la part du propriétaire du perroquet si ce dernier ne le retrouve pas. L’homme alors sort des ciseaux et agresse son interlocuteur, avant de s’enfuir derrière un tas de gravats. De là, il commence à jeter des pierres sur le riverain. Après quelques échanges de galets, il finit par s’enfuir. Le voisin décide alors de le poursuivre en voiture, mais aucune trace de son agresseur. Peu après, le propriétaire du perroquet revient avec un couteau de pêche et un chiffon enroulé dans sa main, qu’il fait passer pour une arme à feu. Devant cette menace, le voisin sort un sabre de son coffre. Le remue-ménage que toute l’affaire provoque finit par attirer le voisinage.

Le perroquet a été retrouvé

Afin de calmer la situation, le voisin dit avoir rangé son sabre et tenté de raisonner le propriétaire du perroquet. Son adversaire range également son arme lorsqu’il apprend l’arrivée prochaine des gendarmes. À leur arrivé, les militaires ont arrêté le propriétaire, tandis que le voisin s’est rendu de lui-même pour s’expliquer à la gendarmerie. Après quelques heures de garde-à-vu, ils sont tous les deux relâchés pour être convoqué au mois de décembre devant le tribunal correctionnel. Aucun jour d’ITT n’a été prescrit des deux côtés. Enfin, il est à noter que le perroquet a fini par retrouver son propriétaire.

M.B