Elise Stefanik remplace Liz Cheney dans la hiérarchie républicaine

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« Nous allons nous battre chaque jour contre le programme radical, destructeur, d’extrême gauche » de Joe Biden et de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, « qui détruit l’Amérique », a déclaré Elise Stefanik, vendredi 14 mai.

C’est elle qui portera désormais le message du Parti républicain aussi bien en interne qu’auprès des électeurs. Alors que se profilent déjà les élections de mi-mandat de novembre 2022. A 36 ans, Elise Stefanik, élue de l’Etat de New York depuis à peine six ans, a été désignée, vendredi 14 mai, par un vote à huis clos pour entrer dans la hiérarchie républicaine au Congrès américain et remplacer Liz Cheney, évincée après ses vives critiques sur l’ancien président Trump.

Sur les 212 élus républicains de la Chambre des représentants, 134 ont voté pour elle et 46 contre, lors d’un vote à bulletins secrets. Liz Cheney figurait parmi la trentaine d’élus qui n’ont pas participé, selon des médias américains.

« Félicitations à Elise Stefanik pour sa grande et massive victoire ! Le Parti républicain à la Chambre est uni et le mouvement “Make America Great Again” [“rendre sa grandeur à l’Amérique”] est fort ! », a réagi Donald Trump, qui laisse entendre dans un communiqué qu’il pourrait se porter candidat à un nouveau mandat en 2024.

Dans son discours de remerciements, Elise Stefanik a déclaré à propos de l’ancien président :

« Il joue un rôle essentiel dans notre équipe républicaine (…). Je suis convaincue que (…) le président Trump est le chef du Parti républicain que les électeurs recherchent. »

Soutien modéré puis fervent de Donald Trump

Arrivée au Congrès en janvier 2015 sur une ligne bien plus modérée que Liz Cheney, elle avait même voté contre sa grande réforme fiscale en 2017 et exprimé son opposition à plusieurs décisions marquantes, dont le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Diplômée de Harvard, Elise Stefanik avait travaillé à la Maison Blanche pour George W. Bush de 2006 à 2009.

Depuis, elle s’est fait remarquer en prenant vigoureusement la défense du milliardaire lors de son premier procès pour impeachment devant le Sénat en février 2020, puis en reprenant à son compte les affirmations trompeuses de Donald Trump sur d’hypothétiques fraudes électorales lors de l’élection de novembre 2020.

Kevin McCarthy, le chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, a pourtant déclaré, mercredi : « Je ne pense pas que quiconque mette en doute la légitimité de l’élection présidentielle. »

Rassembler les républicains en vue de novembre 2022

Après une semaine tumultueuse chez les républicains du Congrès, qui avait culminé avec l’éviction, mercredi, de Liz Cheney du poste de numéro trois du parti à la Chambre, l’élue new-yorkaise s’est présentée en rassembleuse. « Les Américains savent que les enjeux sont extraordinairement importants », a-t-elle déclaré, en soulignant que l’objectif principal de son parti était de regagner la majorité à la Chambre lors de ces élections de mi-mandat.

« Nous allons nous battre chaque jour contre le programme radical, destructeur, d’extrême gauche » du président démocrate Joe Biden et de la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, « qui détruit l’Amérique », a-t-elle lancé.

L’élue de New York a souligné que Liz Cheney avait encore sa place au sein du parti : « Nous sommes unis et travaillons avec le président Trump. » Mais les divisions au sein du parti restent profondes entre le petit groupe d’anti-Trump et les parlementaires qui le soutiennent ou restent silencieux.

Fille de l’ancien vice-président Dick Cheney, l’élue du Wyoming figurait parmi les dix républicains de la Chambre à avoir voté pour la mise en accusation de Donald Trump pour « incitation à l’insurrection » lors de l’attaque du Capitole le 6 janvier. L’ancien président américain avait ensuite été acquitté par le Sénat.

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Le Monde avec AFP, AP et Reuters

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