comment Bourguiba a « tué » le traité du Bardo (3/3) – Jeune Afrique

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Premier gouvernement de l’Indépendance, le 15 avril 1956, à Carthage.

Premier gouvernement de l’Indépendance, le 15 avril 1956, à Carthage. © Archives Jeune Afrique

« Il y a 140 ans, la Tunisie tombait sous la domination française » (3/3) – À la suite de l’indépendance, Habib Bourguiba retient les leçons du traité du Bardo. Mais la situation du pays, après 2011, rappelle fâcheusement celle qui a prévalu avant l’instauration du protectorat français…


La France, qui a longuement préparé son entrée en Tunisie, consolide sa position. Comme l’avait prévu le milieu financier, l’émission d’un emprunt, garanti par la Banque de France, convertit la dette tunisienne. À cette aune, la Commission financière internationale n’a plus lieu d’être et la France est seule à gérer et à restructurer les fonds publics. Toutefois, il lui faut compléter les dispositions du traité du Bardo sans alerter la chambre des députés sur les intentions des autorités françaises en Tunisie.

Administration directe déguisée

Les conventions de la Marsa de 1883 prévoient qu’« afin de faciliter au gouvernement français l’accomplissement de son protectorat, Son Altesse le bey de Tunis s’engage à procéder aux réformes administratives, judiciaires et financières que le gouvernement français jugera utiles ».

Le bey est ainsi ligoté par les textes et se voit imposer l’ingérence du résident général en matière législative



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JeuneAfrique

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