La communauté internationale déplore une « escalade dramatique » entre Israël et le Hamas

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Plus de mille roquettes ont été tirées de la bande de Gaza vers Israël.

« Inquiétude », exhortations à la retenue, appel à donner « une leçon à Israël » ou encore accent mis sur le droit de l’Etat hébreu à se défendre… les réactions internationales continuaient à affluer, mercredi 12 mai, face à l’affrontement armé toujours plus meurtrier entre le Hamas et Israël.

Plus de mille roquettes tirées vers Israël, des frappes continues sur la bande de Gaza et au moins 58 morts : l’affrontement armé entre le Hamas et l’Etat hébreu ne révèle, mercredi, aucun signe d’apaisement et laisse craindre une « guerre à grande échelle », a alerté la veille l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland.

« Je suis très inquiet par la montée récente de la violence et des attaques sans discrimination », a tweeté le président du Conseil européen, Charles Michel, qui s’est entretenu mercredi avec le président israélien, Reuven Rivlin. « La priorité doit être donnée à la désescalade et il faut éviter les pertes de vies civiles innocentes des deux côtés », a-t-il ajouté.

« J’exhorte Israël et les Palestiniens à reculer du bord du gouffre et les deux parties à faire preuve de retenue », a lancé le premier ministre britannique, Boris Johnson, qui réclame une « désescalade urgente ».

Lire aussi le tchat avec Piotr Smolar : « Seule la peur du gouffre pourrait amener les factions armées palestiniennes et Israël à ne pas aller trop loin »

Le « droit » d’Israël « à se défendre »

Face à une « escalade dramatique », Paris juge que les Etats-Unis doivent s’impliquer. « Il est clair que ce sont eux qui ont aujourd’hui encore les principaux leviers diplomatiques, même si l’Europe doit être davantage présente », a déclaré le secrétaire d’Etat français aux affaires étrangères, Clément Beaune.

Berlin a affirmé le « droit » d’Israël « à se défendre face aux attaques » du Hamas « dans le cadre de la légitime défense ». Les tirs de roquettes contre les villes israéliennes ont pour objectif « de tuer des gens sans discernement et arbitrairement », a insisté le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert.

Le président russe, Vladimir Poutine, a appelé mercredi à la « désescalade », lors d’une conversation avec son homologue turc. Selon le Kremlin, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan « ont exprimé leur profonde préoccupation face aux combats qui se poursuivent, à l’augmentation du nombre des morts et des blessés ».

« Vive inquiétude »

Mais, de son côté, la présidence turque a fait état de positions bien plus offensives de Recep Tayyip Erdogan qui, dans cet entretien téléphonique, a « souligné qu’il était nécessaire que la communauté internationale donne une leçon ferme et dissuasive à Israël ».

« Je note avec une vive inquiétude l’escalade de la violence en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, ainsi qu’à l’intérieur et autour de Gaza », a déclaré Fatou Bensouda, la procureur générale de la Cour pénale internationale, préoccupée particulièrement par « la possible commission de crimes dans le cadre du statut de Rome », texte fondateur de la juridiction.

L’analyse : Un conflit que le monde avait choisi d’ignorer

L’Organisation de la coopération islamique a condamné, de son côté, mardi « dans les termes les plus forts les attaques répétées des autorités d’occupation israéliennes contre le peuple palestinien », a déclaré l’organe panislamique basé dans la ville saoudienne de Djeddah. L’Organisation a également condamné « la poursuite par les forces d’occupation israéliennes de leurs programmes coloniaux – construction de colonies, tentatives de confiscation des propriétés palestiniennes, expulsion forcée des Palestiniens de leurs terres ».

Le Monde avec AFP



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