Israël annonce avoir tué 15 membres du Hamas et du Jihad islamique à Gaza

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Explosions et nuages de fumée pendant les raids israéliens dans la bande de Gaza, le 11 mai 2021.

L’armée israélienne a annoncé, mardi 11 mai, avoir tué 15 membres du Hamas et du Jihad islamique dans la bande de Gaza, enclave contre laquelle elle dit avoir mené 130 frappes en riposte à des tirs de roquettes.

« Nous avons frappé 130 cibles militaires qui appartiennent principalement au Hamas », a annoncé à des journalistes le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus. « Nous sommes dans la phase initiale de notre riposte contre des cibles militaires à Gaza, a-t-il ajouté. Nous sommes prêts pour une escalade »

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Plus tôt, les autorités locales à Gaza avaient annoncé que les frappes israéliennes dans l’enclave avaient fait 22 morts, dont 9 enfants, sans que l’on sache s’il s’agit des mêmes victimes annoncées par Israël.

Ces raids ont été menés en représailles de tirs de roquettes opérés vers 18 heures mercredi (17 heures à Paris) depuis l’est et le nord de la bande de Gaza, alors que le Hamas avait, un peu plus tôt, menacé Israël d’une escalade militaire si ses forces ne se retiraient pas de l’esplanade des Mosquées et du quartier de Cheikh-Jarrah, à Jérusalem-Est.

Selon un dernier bilan de l’armée, 200 roquettes ont été tirées de Gaza vers Israël depuis lundi, dont plus de 90 % ont été interceptées par le bouclier antimissile surnommé « Dôme de fer ». De nombreuses autres roquettes sont tombées à l’intérieur de la bande de Gaza. En Israël, les secouristes israéliens ont fait état de plusieurs blessés à la suite de tirs de roquettes.

Cinq cent vingt Palestiniens blessés à Jérusalem lundi

Selon le Croissant-Rouge, plus de 520 Palestiniens ont été blessés lundi sur l’esplanade des Mosquées, où la tension est extrêmement vive depuis plusieurs jours, alors que la police israélienne a fait état d’au moins 32 blessés dans ses rangs.

Les violences ont coïncidé avec la Journée de Jérusalem, qui marque, selon le calendrier hébraïque, la prise de la partie orientale, peuplée de Palestiniens, de la Ville sainte par l’armée israélienne en 1967.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait prévenu lundi que le Hamas avait franchi « une ligne rouge », promettant qu’« Israël réagira[it] avec force ». « Celui qui attaque paiera le prix fort », a-t-il ajouté.

Face à cette escalade, une réunion du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est tenue lundi, à la demande de la Tunisie, mais les pays membres ne sont pas parvenus à s’entendre sur une déclaration commune.

« La violence doit cesser, toutes les parties doivent engager une désescalade, réduire les tensions, prendre des mesures concrètes pour calmer le jeu », a insisté le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a quant à lui condamné ce qu’il a qualifié de « terrorisme » israélien à Jérusalem. M. Erdogan a ainsi affirmé qu’il ferait « tout ce qu’il [pourrait] pour mobiliser le monde, notamment musulman, pour mettre fin au terrorisme et à l’occupation israéliens ».

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Le Monde avec AFP

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