Revue politique: jeu d’alliance électorale, «saboteurs», PMSD et Rodrigues…

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Cette semaine politique a été marquée par la majorité gouvernementale qui évoque une alliance électorale entre le Ptr et le Reform Party ; le Deputy Prime Minister et leader du Muvman Liberater, Ivan Collendavelloo qui a lancé une mise en garde contre des «saboteurs» du développement ; la Confédération des Travailleurs du Secteur Privé (CTSP) qui promet une consigne de vote en marge des prochaines législatives ; le PMSD qui s’engage à ne pas abandonner Rodrigues ; le projet de Musée de l’Esclavage, devenu un enjeu politique

«Sa semenn la, Roshi Bhadain honte pou dire ki i fin fini fer lalians ek Tonton Cigar»,  a lancé sans ambages, le Chief Whip, Bobby Hurreeram, également, l’un des porte-parole du gouvernement lors d’une conférence de presse de l’alliance gouvernementale MSM-ML samedi 2 février. De ce fait, il a fustigé l’attitude du leader du Reform Party,  ainsi gêne, exprimé par le leader du Reform Party face à une question de la presse.

De son côté, Ivan Collendavelloo a lancé une mise en garde à la population contre des «saboteurs» des projets de développement. C’était lors de son intervention à l’occasion de l’inauguration du village hall de Baie du Cap, le 4 février. Dans ce contexte,  il a salué l’action des habitants de Rivière Noire «ki finn lev ar bann kontestater», à l’encontre du projet hôtelier à Les Salines.

«Nous vous mettons en garde contre des saboteurs du développement. Ce sont des individus qui vous empêchent de progresser. Depuis des années, ils manigancent pour entraver des projets de développement», a soutenu Ivan Collendavelloo.

A l’approche de l’échéance des prochaines élections générales, prévue en mai 2020 au plus tard, la CTSP n’hésite pas à se mouiller politiquement. « La CTSP entre dans l’arène politique. Ce n’est pas pour une investiture lors des prochaines législatives. Me pou donn mo dord ki sanela pou vote ek kouma pou vote», a précisé Reaz Chuttoo. Selon lui, la CTSP a vévu «une mauvaise expérience » dans le passé.

De ce fait, lors d’une marche pacifique dans les rues de Rose-Hill, le  2 février, deux principaux dirigeants de la CTSP, Reaz Chuttoo et Jane Ragoo, ont annoncé que cette confédération syndicale passera un mot d’ordre aux employés du secteur privé par rapport au bloc politique qu’ils devront soutenir aux prochaines élections.

« C’est vrai que le projet est en train de prendre un peu de retard », a concédé le chef du gouvernement. par rapport au Musée de L’Esclavage, lors de la commémoration du 184 e anniversaire de l’Abolition de l’Esclavage à Maurice

Les célébrations marquant le 184e anniversaire de l’Abolition de l’Esclavage, le 1er Février, a été marquée par les promesses de part et d’autres pour la création d’un Musée de l’Esclavage. Alors qu’au Morne, Pravind Jugnauth, a réitéré la promesse du gouvernement d’aménager le Musée de l’Esclavage au sein de l’ancien hôpital militaire, à  Port-Louis, l’opposition l’a critiqué à Pointe-Canon, Mahébourg.

« C’est vrai que le projet est en train de prendre un peu de retard », a concédé le chef du gouvernement. « Des experts de l’Unesco ont fait plusieurs recommandations qu’il nous faut prendre en considération », a-t-il justifié.

De son côté, Paul Bérenger, leader du MMM, a fait « un appel spécial au gouvernement en ce qui concerne la nomination de la personne appropriée et du budget requis pour la gestion du musée ».

Pour sa part, Navin Ramgoolam, leader du Ptr, a insisté : «Le musée, c’est mon projet ». Xavier-Luc Duval, leader de l’opposition et du PMSD regrette que le gouvernement fait du surplace par rapport à la création de ce musée.

«Il est inconcevable qu’après 50 ans d’indépendance, Rodrigues détient une autonomie mais pas une économie », a soutenu Xavier-Luc Duval.

Pour ce qui est du PMSD, le leader Xavier-Luc Duval a maintenu qu’il n’abandonnera pas Rodrigues. C’était lors d’une conférence de presse du parti, le 2 février à Port-Louis.

Le leader des bleus a maintenu qu’il continuera à suivre de près la situation à Rodrigues, surtout le cas des patients nécessitant des traitements de dialyse.

«Il est inconcevable qu’après 50 ans d’indépendance, Rodrigues détient une autonomie mais pas une économie », a soutenu Xavier-Luc Duval. Il a argué qu’il faudrait étendre l’autonomie des Rodriguais et « leur proposer une vision économique qui tient la route ». Il a promis de s’y rendre à nouveau avant la rentrée parlementaire le 26 mars.

Revue politique: jeu d’alliance électorale, «saboteurs», PMSD et Rodrigue

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