[ad_1]
Les nouveaux leaders des deux grands partis conservateurs allemands organisaient samedi à Münster leur premier grand rassemblement, à un mois du scrutin. Récit.
Article réservé aux abonnés
Une page est bel et bien en train de se tourner dans la vie politique allemande. Le meeting des conservateurs (CDU-CSU) à Münster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), samedi 27 avril, en aura été la démonstration vivante. Premier grand rassemblement de la droite allemande à un mois des élections européennes du 26 mai, ce meeting restera surtout comme le premier d’une campagne qui, pour la première fois depuis dix-neuf ans, se fera sans Angela Merkel.
L’absence de la chancelière n’était pas une surprise. Le 5 avril, le secrétaire général de la CDU, Paul Ziemiak, avait fait savoir que celle-ci ne participerait en tout et pour tout qu’à un seul meeting, en Allemagne, avant les européennes. Il s’agira du tout dernier, prévu à Munich, le 24 mai, deux jours avant le scrutin, auquel devraient assister d’autres chefs d’Etat et de gouvernement membres du Parti populaire européen (PPE), dont font partie la CDU et la CSU. Pourquoi ce choix ? Parce que Mme Merkel n’est plus présidente de la CDU, avait alors sobrement expliqué M. Ziemiak aux journalistes.
A Münster, ville du traité de 1648 qui mit fin à la guerre de Trente Ans, et donc choix éminemment symbolique pour la CDU-CSU dont la campagne s’articule autour du triptyque « paix », « prospérité », « sécurité », l’absence de la chancelière aura en tout cas fait apparaître très nettement l’état d’esprit dans lequel les conservateurs allemands entendent tourner la page de l’ère Merkel : celui de l’unité retrouvée entre la CDU et la CSU bavaroise.
Cette réconciliation est au cœur de la stratégie d’Annegret Kramp-Karrenbauer (« AKK ») depuis qu’elle a été élue à tête de la CDU, en décembre 2018. Elle est aussi souhaitée par Markus Söder, le nouveau président de la CSU depuis janvier.
Oublier les querelles entre les deux « partis frères »
Depuis qu’ils ont pris leurs fonctions, les deux dirigeants multiplient les gestes de réconciliation, afin de faire oublier les querelles incessantes qui ont empoisonné les relations entre les deux « partis frères » ces dernières années, en particulier depuis la crise des réfugiés de 2015, la CSU s’étant dès le début posée en adversaire acharnée de la politique d’accueil généreuse de Mme Merkel.
[ad_2]
Source link
Have something to say? Leave a comment: