Innovation: le bilan du Mauritius Research Council remis en question

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Selon Arjoon Suddhoo, directeur éxécutif du MRC, le programme «Research & Innovation Bridges» sera financé à 50% par l’État.

Selon Arjoon Suddhoo, directeur éxécutif du MRC, le programme «Research & Innovation Bridges» sera financé à 50% par l’État.

Le Research and Development Working Group, coprésidé par le Mauritius Research Council (MRC) et Business Mauritius (BM), vient de lancer un appel à soumission de projets, dans le cadre de la recherche, intitulé Research and Innovation Bridges. Le plafond de financement est de Rs 10 millions, pour des projets qui dureront au maximum 24 mois. La date limite pour les soumissions est le 15 mars. Des interrogations subsistent cependant, parmi des professionnels du secteur, sur les résultats réels apportés par le MRC et sa contribution dans la recherche.

Des questions se posent notamment vis-à-vis du financement et de l’aboutissement des projets du MRC. Au sein de l’organisme, on se veut toutefois rassurant. «Comme l’indique le titre de ce projet, nous voulons construire des ponts entre l’expertise étrangère et mauricienne, en incluant le privé», lance Arjoon Suddhoo, le directeur exécutif. «Ce sont des projets qui seront financés par des matching grants (NdlR, subventions de contre- partie). Le MRC va financer le projet à la hauteur de 50 % et la société sélectionnée financera le reste.» Avant de préciser que le paiement ne sera pas effectué en une seule fois mais se fera à plusieurs volets

Quant aux questions sur le bilan du MRC, Arjoon Suddhoo se défend. «Nos projets arrivent à terme et sont mis en pratique. Il m’est difficile de vous dire, de mémoire, combien ont été complétés», lance celui qui est à la tête du MRC depuis 1998. À noter que le rapport du Global Competitive Index pour 2017-2018 pointe du doigt le manque de capacité, pour le pays, d’innover, cela malgré la première position de Maurice dans le classement pour l’Afrique subsaharienne.

L‘ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Rajesh Jeetah, ne semble pas convaincu par le travail de recherche de même que par l’exercice de financement effectué par le MRC. «Sous ce gouvernement, le MRC n’a pas collaboré avec l’Indian Institute of Technology de New Delhi, qui, à mon avis, aurait permis des recherches plus poussées et abouties. Aujourd’hui, un tel financement de la recherche est moins intéressant», explique l’ancien ministre. «Je parle là d’un point de vue éloigné de toute politique, car je plaide pour l’ouverture des possibilités pour les études et les étudiants.»

De son côté, l’ancien ministre de l’Éducation, Dharam Gokhool, avance que «le MRC aurait dû être l’entité la plus en vue de la recherche. On s’aperçoit malheureusement qu’il réapparaît juste de temps à autre, pour rappeler qu’il existe toujours. Il faut faire le point sur ce qu’a accompli le MRC sous le gouvernement actuel.» Avant d’ajouter que «le ministère de l’Éducation devrait aussi pou- voir s’exprimer sur la recherche».

Du côté de Business Mauritius, on avance que le projet en cours est l’occasion pour des institutions et autres sociétés de financer certains travaux de recherche. La panoplie de domaines de recherche doit concerner la santé, les énergies renouvelables, la manufacture, les technologies, les ressources maritimes et le secteur des télécommunications.

«Ces secteurs ont été choisis car ils ont été jugés importants» explique Pradeep Dursun, Chief Operating Officer de BM. «Nous collaborons avec le MRC sur ce projet, pour mettre en valeur ces secteurs et la recherche.» Le MRC et BM sélectionneront le projet de recherche qui entrera dans leurs lignes directrices.


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Lexpress