Les scénarios d’une prise de contrôle de Taïwan par la Chine s’enflamment

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Un avion de combat et un porte-avions américains, le long de la mer de Chine méridionale, en juillet 2020.

Jusqu’où iront les pressions de la Chine sur Taïwan, île considérée comme sienne par Pékin ? Le lundi 12 avril a été marqué par le passage d’un nombre record d’avions de guerre chinois : vingt-cinq ont volé dans la zone d’identification et de défense aérienne de l’île. Les scénarios d’une prise de contrôle de Taïwan s’enflamment depuis qu’en janvier 2019, le président Xi Jinping a assuré que « la Chine sera réunifiée », quoi qu’il arrive. D’un blocus jusqu’à une invasion militaire massive, en passant par une frappe de missile décapitant la présidence taïwanaise… Tout, à terme, semble désormais possible.

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Un scénario d’invasion, vers 2035, a été joué par l’armée de l’air américaine en mars, a révélé Defense News le 12 avril, en rappelant que « dans des jeux de guerre similaires, organisés en 2018 et 2019, l’US Air Force avait échoué de façon désastreuse ». Au-dessus du détroit de Taïwan, les aviateurs ont testé des essaims – virtuels – massifs de drones et ont compté, pour le reste, sur leurs futurs avions de chasse, aucun des appareils actuels n’étant au niveau requis. Conclusion de cet exercice 2021 ? Une demi-victoire américano-taïwanaise, confinant les forces chinoises dans une portion de territoire, au prix « d’un très haut niveau de pertes », rapporte Defense News.

Un scénario terrible

Aussi haletant que terrible, le scénario de la guerre sino-américaine que proposent Elliot Ackerman et l’amiral James Stavridis dans leur livre de politique-fiction 2034, publié début mars (Penguin Press, 305 p., non traduit), s’achève sur une frappe nucléaire américaine sur Shanghaï et un accord de paix orchestré par l’Inde. Les auteurs, l’un, ancien marine passé par la Maison Blanche, et l’autre, ex-commandant suprême de l’OTAN en Europe, décrivent une inexorable montée des tensions.

Tout commence en mer de Chine du Sud, quand la 7e flotte américaine saisit le Wen Rui, un petit bateau de pêche chinois bourré de matériel électronique, que Pékin a volontairement mis dans les pattes de l’US Navy. A quelques milliers de kilomètres de là, au même moment, un chasseur F-35 est contraint d’atterrir à Bandar Abbas, en Iran, piraté par les cybercombattants de l’armée chinoise.

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L’idée de la Chine, forte d’une avance technologique décisive, est d’instaurer un chantage maîtrisé conduisant à son objectif final : le total contrôle de ses approches maritimes dans les mers de Chine. Son armée va paralyser à distance la flotte américaine et couler plusieurs de ses navires. Quand son armada, totalement furtive, cerne Taïwan deux mois plus tard, la présidente américaine ne peut que déclarer depuis Washington que « la ligne rouge a été franchie ».

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