Vladimir Poutine sommé par Joe Biden et Angela Merkel de réduire ses forces face à l’Ukraine

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Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken (à droite), et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg (à gauche), participent à une conférence de presse au siège de l’OTAN à Bruxelles, le 14 avril 2021.

Plus que sur le terrain militaire, où des affrontements sporadiques se poursuivent, le conflit dans le Donbass se durcir sur la scène diplomatique, où il donne lieu à un nouveau face-à-face entre Moscou et l’Occident.

Mercredi 14 avril, lors d’une conférence de presse au siège de l’OTAN, à Bruxelles, Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain, a fait part de sa « profonde inquiétude » face aux importants mouvements de troupes russes aux frontières ukrainiennes. Lors de ce déplacement surprise – le deuxième à Bruxelles en moins d’un mois –, il a rappelé sa volonté de « désescalade », faisant ainsi écho aux propos de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Alliance, qui assurait la veille l’Ukraine d’un soutien « indéfectible ».

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Mercredi soir, parallèlement, Angela Merkel et Joe Biden demandaient de concert à la Russie de réduire sa présence militaire à la frontière ukrainienne, y voyant un lien direct avec les combats dans l’Est ukrainien. La veille de ces déclarations, un bombardement des forces prorusses du Donbass a encore tué un soldat ukrainien et blessé trois autres.

L’unité affichée par les membres de l’OTAN pour soutenir l’Ukraine est indéniable, sans qu’ils s’aventurent sur un terrain trop belliqueux. « Il s’agit de trouver le bon équilibre entre fermeté et retenue, car il ne faut pas prêter le flanc aux provocations russes », décrypte un diplomate. L’OTAN a ainsi promis de poursuivre et de consolider son soutien en matériel et en formateurs, mais nombre de diplomates n’ont pas caché leur satisfaction de voir le ministre ukrainien des affaires étrangères s’abstenir, mercredi, de réitérer la demande de Volodymyr Zelensky d’ouvrir un « plan d’action pour l’adhésion » de Kiev à l’OTAN.

« Volonté d’éviter un conflit »

Une telle perspective est évoquée depuis 2008, lors d’un sommet à Bucarest, mais elle est vue comme particulièrement sensible face à une Russie qui montre ses muscles. « Les Ukrainiens n’ont pas réitéré cette demande hier, confirme un diplomate. C’est une preuve de leur volonté d’éviter un conflit. » Une telle perspective rouvrirait de surcroît des divisions parmi les membres de l’OTAN. « L’Allemagne, la France, avec l’Italie, sont les plus sceptiques quant à un élargissement », explique Gustav Gressel, du think tank ECFR. Emmanuel Macron recevra M. Zelensky vendredi à l’Elysée.

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Pour l’instant, estime Jamie Shea, ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN, « l’organisation montre qu’elle ne se laissera pas surprendre comme en 2014 », lorsque la Russie avait annexé la Crimée et lancé les hostilités dans le Donbass. Mais pour ce professeur en stratégie et sécurité à l’université d’Exeter, la probabilité d’un engagement armé direct des membres de l’OTAN « est faible, car l’Ukraine, bien que partenaire, n’est pas membre de l’OTAN ».

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