[Faits Divers] VIDÉO – Bras-Fusil : derrière le buzz, un râlé-poussé et des zones d’ombre

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La vidéo de l’homme en pleurs a été vue plus de 57 000 fois sur les réseaux sociaux. Des milliers de partages, de commentaires, de réaction et de messages de soutien… Difficile de passer à côté. Durant presque 9 minutes 30, l’homme raconte comment sa compagne, Nicole, aurait été agressée sur son lieu de travail par ses collègues. Au moment où la vidéo est postée, la femme est hospitalisée. Mais derrière le buzz, un râlé-poussé entre deux femmes et de nombreuses zones d’ombre.

Sur les images qu’il tourne hier après-midi devant le GHER, là où sa compagne est hospitalisée, la douleur du compagnon de Nicole est palpable. À plusieurs reprises, Mickael s’arrête et pleure à chaudes larmes. Il explique que sa femme a été frappée dans l’école où elle travaille par « ban moun ». Il affirme ne pas savoir combien ils étaient « mon famn la di bana lété a plusieurs » mais que sa femme a perdu connaissance. Il fait le bilan des blessures de sa compagne énumérant « son visage est enflé, sa lèvre est gonflée, son visage est en sang […] son figure lé pa reconnaissable ». Mickaël affirme que Nicole a reçu des coups de pieds et de poings au visage, qu’elle a été frappée « pour aucune raison » par des « collègues ». « Zot tap a li pour tué » répète-t-il à deux reprises.

 

L’émotion, c’est sans doute ce qui a fait réagir des milliers de Réunionnais. Mais après visionnage de la vidéo, de nombreuses zones d’ombre demeurent, notamment le contexte, que s’est-il passé ?

 

Les faits

 

L’incident s’est produit hier dans l’école de Bras-Fusil à Saint-Benoît. À la fin du service de midi, une dispute éclate entre deux agents techniques de restauration (cantinières). La dispute dégénère entre Nicole et sa collègue. Les deux femmes en viennent aux mains entre le réfectoire et le local technique, à ce moment là, il reste peu ou pas d’enfant dans la salle de cantine. La bagarre durent quelques minutes, d’autres agents finissent par intervenir pour séparer les deux femmes.

 

L’origine du râlé-poussé est inconnue. Deux versions se confrontent et pour l’heure, impossible de savoir laquelle des deux femmes a lancé les hostilités.

 

Contactée, la mairie de Saint-Benoît condamne fermement les faits et déplore « un comportement déplacé qui n’a pas sa place dans une école ». Quant aux sanctions, la mairie n’exclut « aucune possibilité ». Deux rapports ont déjà été rédigés sur cet incident et une enquête interne a été ouverte. Mais la municipalité n’a pas encore tous les éléments, Nicole, hospitalisée jusqu’à 3 heures du matin cette nuit, n’a pas encore été entendue. Elle donnera sa version après sa convalescence.

 

Une enquête a également été ouverte côté gendarmerie. Les militaires sont très prudents, pour le moment, seule une version de l’altercation circule sur les réseaux sociaux, qui plus est, une version incomplète. L’ensemble des protagonistes impliqués dans cette histoire devraient être entendus incessamment.

 

Comment et pourquoi cette dispute entre les deux dames de cantine a-t-elle commencé ? Qui a donné le premier coup ? À ce stade, impossible de répondre à ces questions, pour l’heure, une seule certitude : derrière le buzz, « juste » un râlé-poussé entre deux dames…

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clicanoo

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