Abdou Diop, une passerelle au-dessus du Sahara – Jeune Afrique

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Acteur remarqué de l’expansion subsaharienne des groupes marocains, l’expert-comptable d’origine sénégalaise s’attelle désormais à encourager les investissements venus du Sud.


« Il y a encore quelques années, les patrons marocains n’étaient pas convaincus du potentiel des autres pays du continent, et étaient donc très réticents à s’y installer. Ils avaient peur des risques et préféraient regarder vers l’Europe. Il fallait changer ce paradigme », se souvient Abdou Diop. Et le manager sénégalais de 51 ans, qui a passé les deux tiers de sa vie dans le royaume chérifien, s’y est employé.

Aussi à l’aise dans les hautes sphères de la finance casablancaise que durant les tournées subsahariennes organisées par le roi Mohammed VI, le managing partner de Mazars à Casablanca est l’une des figures emblématiques de la politique africaine du royaume.

« Aujourd’hui, je suis considéré comme le trait d’union entre le Maroc et plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et notamment leurs secteurs privés. Je suis en bons termes avec l’ensemble des organisations patronales, dont les membres me font confiance. Ils savent que j’œuvre pour le partenariat équilibré gagnant-gagnant que prône le Maroc », avance le quinquagénaire, qui se dit dévasté par le décès du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, lorsqu’il reçoit Jeune Afrique dans les locaux de Mazars.

Études marocaines

Dans son bureau enjolivé de belles pièces d’arts africains et aux murs ornés de clichés avec des personnalités comme Akinwumi Adesina, Aliko Dangote ou encore Barack Obama, Abdou Diop s’exprime avec fluidité et entrain en darija [dialecte arabe parlé au Maroc, ndlr]. Et pour cause.



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JeuneAfrique

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