Transparency International ne veut pas en rester là – Jeune Afrique

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Alors que le Conseil européen a mis le 12 mars un terme au gel des biens de la famille de l’ex-président égyptien, l’ONG veut relancer le dossier.


En France, l’enquête préliminaire ouverte depuis 2011 contre le clan Moubarak pour blanchiment en bande organisée et corruption peut-elle encore aboutir ? Transparency International France, partie civile dans ce dossier, s’engage à relancer le dossier, alors que le Conseil européen a mis le 12 mars un terme au gel des biens de la famille du président égyptien déchu, Hosni Moubarak.

Cette décision du Conseil européen n’a rien d’un cadeau pour le peuple égyptien qui, année après année, s’éloigne toujours un peu plus de l’espoir de recouvrer les 70 milliards présumés détournés par le clan Moubarak durant son règne – et parsemés à travers le monde. Dans l’ensemble des 27 États membres de l’Union européenne, les proches du président déchu pourraient désormais retrouver l’usage direct de leurs biens, alors que l’Égypte fête les dix ans du Printemps arabe qui avait précipité la chute d’un régime alors accusé de kleptocratie.

Risque de fuites des avoirs

La nature des biens situés en Europe est difficile à estimer. Seule l’Espagne avait rendu public le gel de près de 28 millions d’euros, sept propriétés et cinq voitures de luxe, en 2011. La France, le Royaume-Uni (alors membre de l’Union européenne) ou encore Chypre, connus pour avoir abrité des biens et des fonds similaires, n’ont en revanche jamais communiqué le détail des avoirs gelés ou saisis.

On sait pourtant par la presse que la famille Moubarak et leur entourage possèdent plusieurs appartements à Paris dont le prix à l’achat se compte en millions. Mais aussi des comptes bancaires, notamment auprès de la banque Audi France, comme l’avait révélé Jeune Afrique en 2019. Non contents de pouvoir désormais jouir de l’ensemble de ces biens, en France comme dans le reste de l’Europe, les intéressés menacent dorénavant au travers de leur avocat de poursuivre en justice le Conseil européen lui-même pour le gel imposé sur ces dix dernières années.



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JeuneAfrique

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