jusqu’à 16 mois de prison pour les leaders du mouvement prodémocratie

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Le professeur de droit Benny Tai et le professeur de sociologie Chan Kin-man ont été placés en détention. Le pasteur à la retraite Chu Yiu-ming a lui été condamné à une peine de prison avec sursis.

Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 06h01, mis à jour à 06h18

Temps de Lecture 1 min.

Des activistes manifestent leur soutien aux chefs du mouvement prodémocratique hongkongais condamnés pour leur rôle dans la « révolte des parapluies » en 2014. Au premier rang, les leaders : Eason Chung, Raphael Wong, Tommy Cheung, Lee Wing-tat, Chan Kin-man, Benny Tai, Chu Yiu-ming, Tanya Chan and Shiu Ka-chun.
Des activistes manifestent leur soutien aux chefs du mouvement prodémocratique hongkongais condamnés pour leur rôle dans la « révolte des parapluies » en 2014. Au premier rang, les leaders : Eason Chung, Raphael Wong, Tommy Cheung, Lee Wing-tat, Chan Kin-man, Benny Tai, Chu Yiu-ming, Tanya Chan and Shiu Ka-chun. Kin Cheung / AP

Deux chefs de file du mouvement de désobéissance civile qui avait agité Hongkong pendant près de trois mois en 2014, ont été condamnés mercredi 24 avril à 16 mois de prison, après avoir été reconnus coupables de conspiration en vue de provoquer des nuisances publiques.

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Le professeur de droit Benny Tai, 54 ans, et le professeur de sociologie Chan Kin-man, 60 ans, qui avaient plaidé non coupables, ont été immédiatement placés en détention. Le troisième chef du mouvement, le pasteur à la retraite Chu Yiu-ming, 75 ans, a lui été condamné à une peine de prison avec sursis.

La « révolte des parapluies » est née en septembre 2014. Pendant près de trois mois, des centaines de milliers de Hongkongais sont descendus dans les rues, occupant les grandes artères, pour réclamer une véritable démocratisation de la vie politique du territoire, retourné dans le giron de la Chine en 1997 en vertu du concept « un pays, deux systèmes ».

« We shall overcome »

Trois vétérans du mouvement et six co-prévenus ont été reconnus coupables de conspiration en vue de commettre un trouble à l’ordre public, à l’issue de ce procès qui a vu le ministère public se servir d’un système de droit rarement utilisé et hérité de l’ère coloniale.

Chacun encourait jusqu’à sept ans de prison aux termes de la « Common law », l’ancien système britannique fondé sur la jurisprudence. Si l’accusation avait choisi de les poursuivre en vertu du code pénal découlant des lois écrites, ils risquaient trois mois.

Les prévenus ont été accueillis au tribunal mercredi matin par une foule de leurs partisans dont certains chantaient « We shall overcome » (« Nous triompherons »), qui était devenu un des hymnes du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis.

Le but « d’Occupy » était de bloquer le quartier d’affaires de Hongkong si un suffrage universel libre n’était pas instauré pour élire le président du gouvernement local, lequel est désigné par un comité pro-Pékin.

Mais les anciens furent débordés par la jeunesse et le mouvement étudiant, la situation explosant quand les policiers tirèrent du gaz lacrymogène sur les protestataires, qui se protégèrent avec des parapluies. La révolte avait paralysé des quartiers entiers de l’une des capitales mondiales de la finance pendant plus de deux mois. Au final, Pékin n’avait fait aucune concession.

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