l’Allemagne détaille les raisons qui l’ont poussée à suspendre provisoirement AstraZeneca

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Après quatre jours de suspension, le vaccin AstraZeneca va être de nouveau administré en Allemagne. « Notre objectif est de reprendre dans le courant de la journée de vendredi les vaccinations avec l’AstraZeneca », a annoncé, jeudi 18 mars, le ministre allemand de la santé, Jens Spahn, trois heures après que ce vaccin a été déclaré « sûr et efficace » par l’Agence européenne des médicaments.

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Selon un nouveau bilan du ministère de la santé, rendu public jeudi matin, treize cas de thromboses veineuses cérébrales potentiellement liées à l’utilisation du vaccin AstraZeneca ont été répertoriés en Allemagne, soit six de plus que lors de l’annonce de sa suspension, lundi. Sur les treize personnes concernées, douze sont des femmes âgées de 20 à 55 ans, dont deux sont décédées. Un troisième cas mortel, celui d’un homme de 63 ans, a également été enregistré.

Liens de causalité à l’étude

Mercredi, l’Institut Paul-Ehrlich, qui conseille le gouvernement allemand sur les questions de vaccination, avait publié un communiqué exposant les raisons qui l’avaient poussé à recommander la suspension de l’utilisation du vaccin AstraZeneca.

« Une forme spécifique de thrombose veineuse cérébrale sévère associée à une déficience de plaquettes sanguines (thrombocytopénie) et à des saignements a été identifiée chez sept personnes ayant été vaccinées à l’AstraZeneca », indique le communiqué, qui précise que six de ces sept personnes étaient des femmes âgées de 20 à 50 ans, et que tous les cas étaient survenus entre quatre et seize jours après leur vaccination. « La question de savoir s’il existe une relation de cause à effet entre la vaccination et la maladie est à l’étude », est-il ajouté.

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D’après l’institut Paul-Ehrlich, il s’agit là d’un « nombre de cas significativement plus élevé que le nombre de thromboses veineuses cérébrales qui surviennent normalement dans la population non vaccinée ». Compte tenu du nombre de personnes vaccinées à l’AstraZeneca en Allemagne (environ 1,6 million), un seul cas de thrombose veineuse cérébrale aurait dû être signalé, et non sept, précise le communiqué.

Lundi, la suspension par l’Allemagne de l’AstraZeneca avait d’autant plus étonné que, trois jours plus tôt, M. Spahn avait publiquement « regretté » que d’autres pays européens, comme l’Autriche, la Norvège et la Suède, retirent ce vaccin de la circulation.

Le communiqué publié par l’Institut Paul-Ehrlich, mercredi, permet de comprendre les raisons de ce changement de pied. Vendredi 12 mars, « le nombre de thromboses veineuses cérébrales signalées chez des personnes vaccinées se situait dans une fourchette statistique comparable à celle de la population non vaccinée », explique l’Institut. Mais de nouveaux cas répertoriés, lundi 15 mars, ont changé la donne, incitant l’autorité chargée de conseiller le gouvernement en matière de vaccination à recommander une « suspension temporaire » de l’AstraZeneca.

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