[Culture & Loisirs] Quartiers d’été des Bambous chez Gramoun Lélé !

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SPECTACLE. Couvre-feu le soir ? Qu’à cela ne tienne ! Les théâtres, à la Réunion, sont tous prêts à faire des concessions pour continuer à offrir au spectateur en ces temps vacanciers la part de loisir et de bonne humeur que les artistes divers et variés ont à cœur de lui donner. Semaine des quatre après-midis à point nommée «Ça fait du bien» et à laquelle nous convient Robin Frédéric, le CRR et leurs équipes dès aujourd’hui pour un menu essentiellement composé de musique.

«Maloya Power» pour commencer, tout au plaisir de retrouver Lindigo avec Olivier Araste and co  dans tout leur beau qui dès 15 h vont s’imposer chez Gramoun Lélé en puisant dans le tombereau de titres qui ont assuré leur popularité depuis une décennie sur le front de la tradition pays, sans nostalgie mais toujours au nom de la vie qui continue aujourd’hui. Autour d’Olivier qui donne de la voix et taquine aussi accordéon et kabosy, Aldo Araste au poker aux choeurs et au balafon, Frédéric media au djembe, aux choeurs et aussi au agoni, Jimmy Itema  au kayamb, choeurs et claviers, Marceline Lauriane au kayamb au kayamb et au chant, Mickaël Pothin aux kayanm, synthé, et korg, Idriss Lahimandro au roulèr et Pascal Mariama Moutin au charley, sati, et choeurs. Bref, le meilleur pour booster à toute heure les spectateurs de leur truculente énergie.  

«Petit grand», prendra le relais mercredi, toujours à 15h (qu’on se le tienne pour dit, c’est le modèle pour tous les spectacles bénédictins cette semaine). Un intitulé sous lequel vient se nicher Ichane Moimbe Rudy, nom de scène «Barth», musicien qui n’en finit pas d’évoluer entre séga, dance hall, kompa, afro-pop, et toutes les sonorités africaines, caribéennes, réunionnaises pour taquiner sa guitare dans les grandes largeurs de son inspiration et de ce qui très tôt est devenu sa passion. Avec, toujours, la thématique de l’amour pour étayer ses partitions. Une autre façon de rythmer la Salle Gramoun Lélé au coeur de la journée  sur proposition des Bambous.

Véndredi «the show must go on» avec cette fois de la danse, genre hip hop pour défier le maloya  en bonne compagnie. Celle de Kenji installé en métropole en 2004 pour se former et débuter sa carrière de danseur professionnel du côté de Montpellier et qui en ses qualités de chorégraphes revient faire danser Ulrich et Médérick Lauret  portés par la musique  «chiadée»  (ça veuut dire très élaborée) de Loïc Léocadie interprétée par les pro Stephane Gaze et Zelito «Toto» Deliron pour un spectacle où il est question de «Racines et…» de culture urbaine.

Et plat bien gratiné pour terminer la semaine, samedi, 15h, on l’a dit, avec Bastien Picot aka Aurus dont on dit qu’il est un «mirage moderne et l’incarnation de nos contradictions» avec ses expérimentations vocales et stylistiques qui font de lui aussi, c’est net et précis «un ovni musical et visuel». Une fois qu’on l’a dit on ne peut qu’inviter ceux et celles qui n’ont pas eu encore l’occasion d’apprécier le phénomène à courir chez Gramoun Lélé. Vous en voulez encore ? Et bien sachez que des mots comme soul, folk, pop, électro et maloya font tous partie de son ordinaire, cet Aurus spectaculaire ayant absorbé le monde et toute ses sonorités du Bronx new-yorkais aux tribus africaines en passant par la pop britannique sans oublier la musique de ses racines à lui qui joue aussi les ténors d’opéra ! «Sur scène, c’est tout un orchestre polyphonique». Avec lui, tout de même, Dimitri Domagala à la batterie, Moana Apo aux machines, guitares et clavier, le tout arrangé par Gérad Paramé. De quoi déjouer l’ennui, la monotonie et faire pulser ce samedi au coeur de la journée.

 

Marine Dusigne

 

* Mardi, mercredi, vendred et samedi à 15h Salle Gramoun Lélé de Saint-Benoît. Tous les spectacles se négocient entre 7 et 15 euros.

 

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