[Société] VIDÉO – Couvre-feu avancé à 18 heures : ce qu’en pensent les Réunionnais

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Le couperet est tombé hier en fin d’après-midi, le préfet a confirmé ce que révélait Clicanoo quelques heures auparavant : dès vendredi, le couvre-feu est avancé à 18 heures pour l’ensemble de l’île. Cette mesure permettrait d’éviter une nouvelle dégradation de la situation sanitaire pendant les vacances scolaires. Forcément, ça fait causer, au marché du Chaudron ce matin, les avis sur la questions divergent.

Chaleur de plomb ce matin au marché du Chaudron, ce n’est pas la foule des grands jours mais quand on tend un peu l’oreille, le couvre-feu est au centre des conversations. Beaucoup de Réunionnais s’y attendaient, cependant, la mesure est diversement accueillie. Pour la plupart des forains, un couvre-feu à 18 heures, cela ne change pas beaucoup la donne. « Je travaille beaucoup et souvent dès l’aube donc à 18 heures, je suis rentrée et je me repose » explique une commerçante. Même son de cloche quelques étals plus loin « à 18 heures, je suis dans mon champ, agriculteur c’est un travail prenant, on va rarement boire des verres ou au restaurant donc 22 heures, 18 heures, c’est du pareil au même » explique un maraîcher.

 

C’est plutôt côté clients que les avis sont différents. Le fameux « donc ça veut dire le Covid ne circule pas la journée, il ne faut faire attention que la nuit ? » un brin provocant revient souvent. Des Réunionnais qui trouvent la mesure injustifiée et qui pensent que ce n’est que de la poudre aux yeux. Certains s’inquiètent des répercussions que cela pourrait avoir au sein de la population, la semaine dernière, après que le préfet ait étendu le couvre-feu à 22 heures à l’ensemble de l’île, quelques échauffourées ont éclaté ici et là. Les auteurs : des jeunes opposés au couvre-feu.

 

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Certaines personnes restent cependant persuadées que cela pourrait freiner la propagation du virus, « mieux vaut prévenir que guérir » souffle un père de famille qui fait ses emplettes avec ses trois enfants. C’est justement dans cette optique que les autorités sanitaires ont abaissé l’horaire du couvre-feu. À l’approche des vacances scolaires, le préfet a frappé fort car en novembre dernier, en quatre semaines, l’effet vacances avait produit un doublement du taux d’incidence. C’est cela que veulent éviter les autorités, surtout qu’en novembre, le virus sud-africain, plus contagieux que la souche originale, ne circulait pas sur notre île.

 

Jacques Billant a affirmé avoir conscience des conséquences de la mesure sur le quotidien des Réunionnais « nous sacrifierons le mois de mars pour retrouver au plus vite, des jours plus heureux et plus libres. Nous devons tenir ensemble” a-t-il dit. Une mesure drastique qui représente la dernière étape avant le confinement généralisé.

 

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FH

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clicanoo

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