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Vingt ans après la tuerie de Columbine, la violence par arme à feu gangrène toujours les Etats-Unis et touche particulièrement la jeunesse.
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Le 20 avril 1999 se produisait la tuerie de l’école secondaire de Columbine, près de la ville de Littleton, dans le Colorado, aux Etats-Unis. Deux étudiants tuèrent treize personnes, en blessèrent vingt-quatre autres, avant de se donner la mort. Depuis cette tragédie, le nombre de fusillades ou tentatives de fusillade en milieu scolaire a beaucoup augmenté aux Etats-Unis ; vingt-huit ont déjà été perpétrées depuis le début de cette année. Au-delà du cadre scolaire, le contact de la jeunesse avec les armes à feu favorise un type de mortalité qui reste inédit et toujours conséquent. Un constat qui ne cesse d’alimenter le débat sur l’autorisation du port d’arme à feu dans le pays, un droit de plus en plus contesté par la jeunesse elle-même.
En 2018, la jeunesse américaine se mobilise autour de manifestations afin de protester contre la violence armée. La tuerie de Parkland, le 14 février 2018, a entraîné deux marches inédites dans le pays, l’une dans les écoles le 14 mars 2018, l’autre à Washington dix jours plus tard, réunissant plus d’un demi-million de personnes.
Première victoire en ce début d’année 2019 pour la mobilisation et ses participants : la Chambre des représentants (et sa majorité démocrate) a voté un amendement en faveur du contrôle des acquéreurs d’arme à feu.
Une avancée timide, tempérée par la NRA (lobby en faveur des armes à feu), mais néanmoins inédite au pays où le second amendement est encore roi.
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