La rencontre entre Di Maio et des « gilets jaunes » est une « ingérence grave », selon Jacline Mouraud

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Cette figure du mouvement a insisté sur les « conséquences diplomatiques graves » que cette rencontre secrète avec le vice-premier ministre italien pouvait avoir.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 11h21, mis à jour à 11h29

Temps de Lecture 1 min.

La rencontre en France du vice-premier ministre italien, Luigi Di Maio, avec des « gilets jaunes » est « une ingérence grave », a dénoncé vendredi 8 février Jacline Mouraud, l’une des initiatrices du mouvement, dans un communiqué.

« La politique ne consiste pas à affaiblir l’image de la France, mais à en faire un pays plus juste », écrit Mme Mouraud, qui a fondé le parti « Les Emergents » en janvier, pour qui « cette ingérence grave dans la politique étrangère de notre pays permet de mieux comprendre le positionnement de tous les protagonistes ».

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« Conséquences diplomatiques graves »

Une rencontre mardi à Montargis (Loiret) de Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), avec des « gilets jaunes », dont un de leurs délégués, Christophe Chalençon, a été pour Paris la provocation de trop concernant des relations franco-italiennes très tendues durant ces derniers mois. « Cette mouvance est-elle consciente des conséquences diplomatiques graves que cela implique ? », interroge Mme Mouraud.

En effet, l’initiative a conduit au rappel à Paris de l’ambassadeur de France en Italie. Sur Europe 1, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a jugé vendredi que « la bienséance, la courtoisie la plus élémentaire veut qu’on prévienne le gouvernement » quand un ministre se rend dans un pays voisin.

Dans son communiqué, Mme Mouraud rappelle également que Christophe Chalençon n’avait pas prévenu de sa démarche Ingrid Levavasseur, qui prépare une liste de « gilets jaunes » aux européennes, à laquelle M. Chalençon était associé. Mme Levavasseur a annoncé depuis prendre ses distances vis-à-vis de M. Chalençon.

Dans une tribune au Monde publiée vendredi, Luigi Di Maio a affirmé avoir voulu rencontrer les « gilets jaunes » « parce [qu’il ne croit] pas que l’avenir de la politique européenne soit dans les partis de droite ou de gauche, ou dans ces partis qui se disent “nouveaux” mais sont en réalité le fruit d’une tradition, voire d’une histoire familiale ».

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