Marine Le Pen et Matteo Salvini se font un nouvel allié en Slovaquie

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Le parti conservateur Sme Rodina, dirigé par l’entrepreneur Boris Kollar, s’est rallié aux partis d’extrême droite français et italien en vue des élections européennes.

Par Tifenn Clinkemaillié Publié aujourd’hui à 17h30

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Sur les réseaux sociaux, Boris Kollar, dirigeant du parti conservateur Sme Rodina, se réjouit de son récent partenariat avec le vice-premier ministre italien.
Sur les réseaux sociaux, Boris Kollar, dirigeant du parti conservateur Sme Rodina, se réjouit de son récent partenariat avec le vice-premier ministre italien. Capture d’écran

« Matteo Salvini (…) a déjà choisi son partenaire en Slovaquie. Qui pensez-vous que c’est ? » Sur les réseaux sociaux, Boris Kollar, dirigeant du parti conservateur Sme Rodina (« nous sommes une famille »), se réjouit de son récent partenariat avec le vice-premier ministre italien. Les deux hommes ont signé, début avril, un accord prévoyant l’intégration du parti slovaque au futur groupe politique qui sera formé autour du chef de la Ligue italienne (extrême droite), et qui devrait aussi inclure le Rassemblement national de Marine Le Pen.

A deux mois des élections européennes, Sme Rodina rejoint également le Parti populaire danois, les Vrais Finlandais et l’AfD allemande. Pour former un groupe au Parlement européen, il faut au moins 25 députés issus de sept pays différents. Mais l’initiative pour « l’Europe du bon sens » lancée par Matteo Salvini à Milan, le 8 avril, peine toujours à obtenir des ralliements de partis importants, alors que l’image de Marine Le Pen rebute encore nombre de partis de droite radicale en Europe, comme le parti Droit et justice polonais.

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M. Kollar n’a d’ailleurs pas mentionné la présidente du RN en annonçant son ralliement. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il ne parle que de Matteo Salvini. « En douze mois, cet homme a réussi à arrêter l’immigration africaine en Italie », affirme-t-il.

Pour Ludovit Goga, membre de Sme Rodina, le programme pour les européennes de l’Europe des nations et des libertés (ENL), groupe de droite radicale au Parlement européen dont la Ligue est membre, converge avec celui de son parti. « La Ligue prône une politique basée sur des fondations chrétiennes, défendant les identités nationales et les constitutions nationales sur les directives et législations européennes, s’opposant fermement à l’immigration dans l’UE », a détaillé l’élu au Parlement slovaque.

L’immigration au centre de la campagne

« Toute la campagne de Boris Kollar repose sur l’immigration, la sécurité nationale et la protection des frontières », analyse Pavol Babos, professeur au département de sciences politiques de l’université de Comenius à Bratislava. La Slovaquie n’accueille que peu de réfugiés. En 2017 le pays avait accepté seulement 16 demandes d’asile sur les 902 prévues par le quota qui lui avait été demandé par Bruxelles.

Dans le paysage politique slovaque, le parti fait figure d’électron libre. « Il est difficile de placer ce parti à gauche ou à droite, observe Pavol Babos. Ils ont encouragé la gratuité des médicaments pour les enfants et les personnes âgées, indépendamment des revenus, mais Boris Kollar est aussi très conservateur. Il est par exemple opposé aux unions des personnes de même sexe. »

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