l’ONU nomme un émissaire pour aider l’Union africaine

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Le Conseil de sécurité est divisé sur la situation interne du pays où l’armée a pris le pouvoir après avoir destitué Omar A-Bachir.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 11h19

Temps de Lecture 1 min.

Manifestation à Khartoum le 16 avril 2019.
Manifestation à Khartoum le 16 avril 2019. MOHAMMED HEMMEAIDA/AFP

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a nommé un émissaire pour le Soudan afin d’aider l’Union africaine (UA) à conduire une médiation dans ce pays, a annoncé, mardi 16 avril, son porte-parole, alors que le Conseil de sécurité reste divisé sur ce dossier.

Nicholas Haysom, un avocat sud-africain, « fera tout ce qu’il peut pour soutenir (les) efforts » de l’Union africaine, qui a menacé lundi de suspendre le Soudan de cette organisation si l’armée ne quitte pas le pouvoir d’ici quinze jours au profit d’une « autorité politique civile », a déclaré Stéphane Dujarric.

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Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (CPS) avait aussi condamné « fermement » la prise de pouvoir par l’armée soudanaise.

Antonio Guterres a discuté par téléphone avec Moussa Faki, président de la Commission de l’UA, du rôle de Nicholas Haysom en soutien de cette organisation, a précisé le porte-parole. « Il est normal d’avoir une organisation régionale en première ligne » dans la crise que connaît le Soudan, a-t-il ajouté.

Pas de déclaration commune

Au cours de sa carrière, Nicholas Haysom a déjà rempli des missions pour l’ONU en Somalie, en Afghanistan, au Soudan et au Soudan du Sud.

Le Conseil de sécurité doit à nouveau évoquer la situation au Soudan mercredi, à l’occasion d’une réunion sur la force de paix de l’ONU déployée au Darfour (Minuad, 11 000 casques bleus), prévue de longue date.

Vendredi, lors d’une session à huis clos demandée sur la crise au Soudan par les Etats-Unis et cinq pays européens, les 15 membres du Conseil de sécurité avaient échoué à s’entendre sur une déclaration commune. Selon des diplomates, la Russie, la Chine, l’Afrique du Sud, la Guinée équatoriale et, dans une moindre mesure, l’Indonésie se sont opposées à l’approbation d’un texte.

Plusieurs pays considèrent que la crise au Soudan « est une affaire interne » qui ne menace pas la paix et la sécurité internationales, avait alors précisé à des médias l’ambassadeur du Koweït, Mansour Al-Otaibi.

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