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En refusant de faire fusionner son parti avec l’un des deux blocs pro-Talon, Me Adrien Houngbédji avait remporté un premier round face au président. Un triomphe éphémère, puisque le voilà exclu des législatives. Après trente ans d’engagement politique, l’homme fort de Porto-Novo serait-il poussé vers la sortie ?
C’est en effet la première fois depuis 1990 que ni Houngbédji ni son Parti du renouveau démocratique (PRD) ne participeront à des élections législatives. Celui qui achève son troisième mandat en tant que président de l’Assemblée nationale ne sera donc plus député. Le 5 mars, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a rejeté le dossier de candidature du PRD, pour « usage de faux documents et doublons de candidats avec une liste concurrente », le logeant à la même enseigne que tous les partis d’opposition.
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