En opération à Trou-aux-Cerfs : Le Doppler radar des prévisions plus précises, mais…

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Son efficacité dépendra des mesures accompagnatoires, comme prévenir les populations locales, la vitesse d’intervention des autorités, des infrastructures et des cartes des zones à risques mises à jour, etc

Les images du nouveau radar accessibles au public en temps réel sur le site de météo Maurice

Sommes-nous à l’abri d’un tragique épisode du 30 mars 2013 ou de ce qui s’est passé à Cité La Cure, Tranquebar, et Cottage en 2018, voire les inondations de cette année ? Sommes-nous capables d’éviter le pire ? Non, puisque le S-Band Doppler Radar, s’il est un formidable outil d’observation et de prévisions pour des zones où des précipitations massives pourraient se produire, il ne peut, à lui seul, assurer et assumer la sécurité de nos concitoyens et la protection de leurs biens. Son efficacité dépend, en fait, de mesures accompagnatoires, comme prévenir les populations locales, les éduquer à la compréhension des images du radar, la vitesse d’intervention des autorités, des infrastructures et des cartes des zones à risques mises à jour.

Depuis le 3 avril dernier, le Doppler, installé à Trou-aux-Cerfs, est connecté à la station météo de Vacoas pour des prévisions plus précises. Il a d’ailleurs déjà été mis à l’épreuve Et si les prévisions n’ont pour l’heure pas été publiquement annoncées pour des régions spécifiques, les détails avancés pour les régions nord, nord-est et sud ont permis aux autorités de se tenir prêtes à des endroits clés pour éviter des drames. Et si malheureusement des maisons ont été inondées, elles le doivent à l’inconscience, voire l’égoïsme des populations locales et aussi des infrastructures publiques déficientes et insuffisantes. Le radar est là, lui, pour la pluie et le beau temps. A noter que les images sont, depuis jeudi dernier, accessibles au public, via le site Web de la météo. Il faudra maintenant une campagne d’éducation et d’information pour que le public puisse suivre en temps réel les zones menacées par les pluies diluviennes ou les flash floods.

Si les autorités arrivent à assurer une synergie entre la prévision et les opérations de terrain dans des temps raisonnables, alors l’utilisation du S-Band Doppler Radar répondra aux attentes, et nous devrions être à l’abri de catastrophes humaines et matérielles.

Au coût de Rs 537 millions, dont Rs 437 millions financées par le gouvernement japonais, pour lequel l’État a également injecté Rs 100 millions, les travaux du Doppler ont été confiés au consortium japonais Marubneni Corporation et Shimizo Corporation. Ils ont été complétés fin 2018. Les premiers tests et calibrages ont été effectués, eux, au début de cette année 2019.

C’est ainsi que les prévisions pour le dernier cyclone ont été plus précises, explique-t-on à la station météo. En effet, le radar est capable de fournir des observations quantitatives précises sur les précipitations, leur intensité et la turbulence de l’air.

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Le Mauricien

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