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Santé, agriculture ou éducation… la fondation indienne Wadhwani AI veut mettre la technologie au service de la lutte contre la pauvreté dans les pays émergents.
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L’intelligence artificielle (IA) explore de nouveaux territoires. Elle pourrait bientôt servir, en Inde, à diminuer la mortalité infantile, à combattre les parasites dans les champs de coton ou encore à mieux lutter contre la propagation de la tuberculose. C’est du moins la conviction de Padmanabhan Anandan, ingénieur à la longue carrière dans la Silicon Valley, revenu à Bombay pour diriger la fondation Wadhwani AI. Sa mission ? Mettre cette technologie au service des « segments défavorisés de la société ». « Aujourd’hui, dans le monde, l’intelligence artificielle ne bénéficie qu’à 2 milliards de personnes et, rien qu’en Inde, on estime que 900 millions d’habitants n’en tirent pas profit », déplore ce scientifique rencontré en février à Bombay.
Critiquée pour ne s’intéresser qu’aux problèmes des riches, à l’instar de la conduite autonome ou des robots qui font le ménage, cette discipline en plein essor pourrait favoriser le développement des pays émergents, dans des secteurs très divers. Pour y parvenir, les frères Romesh et Sunil Wadhwani, deux milliardaires indiens qui ont fait fortune dans la Silicon Valley, se sont engagés à investir 3 millions de dollars (2,7 millions d’euros) par an pendant dix ans dans la fondation qui porte leur nom.
Quel meilleur endroit que l’Inde pour lancer un tel projet ? Malgré un taux de croissance élevé, le pays souffre, en effet, d’inégalités abyssales et d’indicateurs sociaux alarmants, tout en produisant des scientifiques parmi les meilleurs du monde. « Nous avons besoin de faire de l’intelligence artificielle en Inde et aussi de la rendre utile pour l’Inde, a déclaré le premier ministre Narendra Modi lors de l’inauguration de la fondation, le 18 février 2018. Notre gouvernement a la conviction que nous pouvons utiliser ce pouvoir technologique du XXIe siècle pour éradiquer la pauvreté et la maladie. »
Répondre à la demande de l’utilisateur final
« L’intelligence artificielle peut remédier au manque d’infrastructures ou de compétences dans les domaines comme la santé, l’agriculture ou l’éducation », veut croire Padmanabhan Anandan. Avant de trouver des solutions, les scientifiques de Wadhwani AI cherchent d’abord des problèmes, si possible d’une grande ampleur car ceux-là fourmillent de données hétérogènes qui nourrissent l’intelligence artificielle. La fondation veut aussi maximiser l’« impact » de son travail en mettant au point des technologies qui fassent preuve de leur efficacité dans l’ensemble du sous-continent, et si possible dans le monde entier.
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