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Quand le social n’a plus rien de social. À l’UDAF, l’union départementale des associations familiales, ce sont des salariés éreintés, essorés, épuisés, qui, pour que leur hiérarchie entende leur mal-être, ont déposé un préavis de grève illimitée à partir de lundi.
Ces salariés dénoncent des conditions de travail insoutenables qui ont commencé à se dégrader depuis plus d’un an. Multiplication des arrêts maladie, augmentation de l’absentéisme, des démissions… Autant de symptômes qui traduisent un véritable mal-être au travail.
Karine Payet, déléguée CFDT de l’UDAF Réunion décrit un climat social « anxiogène ». « Nous subissons beaucoup de pression, des restructurations sont effectuées sans que les employés y soient associés et nous constatons de nombreux manquements de la part de notre hiérarchie ».
Des salariés qui dénoncent un manque de bienveillance alors que c’est leur coeur de métier. « Nous gérons les tutelles, les curatelles de personnes en difficulté. Et également les personnes sous mesures de protection, celles qui sont endettés auprès de la CAF ainsi que les espaces de rencontre pour la médiation familiale. C’est un métier difficile, dans lequel nous nous investissons énormément, nous avons besoin d’un climat serein en interne pour continuer » souffle Karine Payet.
Plus de 70 employés permanents travaillent dans la structure, la syndicaliste affirme qu’une vingtaine d’entre eux devrait suivre le mouvement de grève lundi. A priori, cela n’aura pas de conséquence pour les personnes à qui l’UDAF vient en aide « notre maître-mot est de ne pas pénaliser les usagers. Nous prévoyons les budgets pour trois mois, ce mouvement de grève ne devrait donc pas avoir d’impact. Et bien sûr, nous espérons surtout que la hiérarchie nos revendications en compte et que des solutions soient trouvées rapidement ».
C’est donc un bras de fer avec la direction qui devrait débuter lundi pour ces salariés.
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