[Société] VIDEOS. Tour du monde à vélo : l’échappée belle de Marine et John

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Un couple, deux vélos, quelques affaires et l’envie folle de découvrir le monde. Originaire du Maïdo, Marine, 25 ans et son copain John (alias Nartrouv Travel) ont déjà pédalé 3000 kilomètres à travers l’Hexagone… avant de s’attaquer à d’autres continents.
 

Trois mois, 3000 kilomètres parcourus et cette foutue impression de ne pas avoir commencé ce tour du monde tant rêvé. Marine et John, qui ont économisé pendant deux ans pour s’offrir cette palpitante aventure sur deux-roues, avaient prévu de mouliner droit vers l’Europe de l’est. Rejoindre le Danemark, gagner la Turquie puis filer vers l’Asie. C’était sans compter sur ce satané Covid-19 qui monopolise l’attention et paralyse bien des projets.

 

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Mais après tout, c’est aussi ça l’aventure. Les deux amoureux, qui se sont élancés de Pau le 14 juin dernier, ont dû s’adapter : les premiers mois, c’est en France qu’ils vont les passer. Et ils sont loin de le regretter.

 

« On ne la connaissait pas sous cet angle », jure Marine, 25 ans, originaire du Maïdo et qui a réalisé ses études de psychologie à Toulouse… où elle a rencontré un certain John, néo-ingénieur originaire d’un petit village près de Pau. 

 

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Sur leur vélo chargé d’un réchaud, de nourritures, de vêtements, d’une tente, d’une douche solaire ou d’une Gopro, les tourtereaux en prennent plein la vue. Le canal du Midi, la Camargue et ses flamants roses, les Landes et ses immenses forêts de pins, la Bretagne et ses îles sauvages, la Normandie et ses falaises…
 

Une chaîne youtube

Tous ces paysages sont à retrouver sur leur page facebook ou Instagram Nartrouv travel ou dans leurs vidéos -méticuleusement montées- diffusées sur Youtube. Ils y racontent leurs étapes, leurs péripéties et n’hésitent jamais à mettre en avant une particularité locale, qu’elle soit sociale, historique ou culturelle.

 

 

« Même si c’est du boulot, on est très content de faire ça, avoue Marine. Ma mère, dès qu’elle voit quelqu’un, elle dit « allez voir leur chaîne Youtube », se marre-t-elle.

 

Mais c’est une fois descendus de leur deux-roues que Marine et John s’enrichissent le plus. Pour dormir, ils réservent via internet un petit carré de jardin pour poser la tente, font du camping sauvage ou toquent à la porte des habitants.

 

« En Bretagne, un couple nous a accueillis et ils nous ont fait visiter les Monts d’Arrée et une fois dans la forêt, ils nous ont raconté l’histoire des monolithes, c’était fort. »

Des rencontres riches en émotions

Autre lieu, autre tranche de vie. « Une dame, dans un logement social et très endettée, a insisté pour nous préparer le repas. C’était assez fort comme moment. » Ailleurs, chez des personnes « qui avaient l’âge de nos grands-parents, c’était émouvant, ils ne voulaient plus nous laisser partir », se souviennent les deux routards.

 

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À force, chez leurs hôtes, ils notent « toujours un peu de méfiance au départ, puis souvent ils nous proposent de manger avec eux. » Généralement, un « repassez nous voir » se fait entendre à leur départ. Ils ont aussi remarqué que « plus le niveau de vie a l’air élevé, plus c’est difficile » d’être reçus.
 

Doucement mais sûrement

Adeptes du slow travel, c’est-à-dire de voyager lentement, au gré de leur envie et sans impact écologique, Marine et John n’ont pas tracé un circuit précis. Les étapes se font tous les 50 kilomètres environ, parfois plus, parfois moins.

 

« On sort des lieux hyper visités, on rencontre des gens authentiques, à chaque fois contents de montrer leur endroit », se réjouit Marine, qui en profite pour se régaler des crêpes bretonnes, du welsh ou du maroilles du Nord.
 

 

 

Un continent de curiosité

Ce qui est sûr, en revanche, c’est que leur exaltant projet est loin de se terminer. « Ça sera plus que deux ans », savent-ils désormais.

 

 

Dans leur viseur, les Pays-Bas, la Turquie, l’Iran et plus tard, l’Océanie et l’Amérique du Sud. « On est hyper curieux, ça va être génial », se languissent les aventuriers, prêts à subir vent et pluie sur les routes du monde. L’échappée belle est à ce prix.

 

Kilian Kerbrat



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