« Le rapprochement avec la RDC ne peut pas satisfaire tout le monde » – Jeune Afrique

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Après le report du sommet de Goma, le ministre rwandais des Affaires étrangères revient sur les relations parfois tendues avec le Burundi, l’Ouganda et la RDC. Et évoque la mystérieuse arrestation de Paul Rusesabagina, héros controversé du film « Hôtel Rwanda ».


La pandémie de coronavirus a beau avoir mis à l’arrêt la plupart des activités diplomatiques, les dossiers qui occupent les pays de la région des Grands Lacs sont nombreux. Si la médiation entre le Rwanda et l’Ouganda montre quelques signes de progrès, les relations entre Kigali et Bujumbura sont toujours au point mort, tandis que le rapprochement avec la RDC est contesté par une partie de l’opinion congolaise.

Le sommet de Goma, qui devait réunir la RDC, l’Angola, le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda en septembre, à l’invitation du président Félix Tshisekedi, a finalement été reporté sine die. Il aurait permis au nouveau chef de l’État burundais, Evariste Ndayishimiye, d’effectuer sa première sortie diplomatique et de rencontrer pour la première fois son homologue Paul Kagame, sachant que les relations entre le Rwanda et le Burundi sont tendues depuis plus de cinq ans.

Vincent Biruta, le ministre rwandais des Affaires étrangères du Rwanda, a accepté de répondre aux questions de Jeune Afrique sur ces différents sujets mais aussi sur les autres dossiers qui marquent l’actualité, à commencer par l’arrestation de Paul Rusesabagina, héros controversé du film Hôtel Rwanda.

Jeune Afrique : Depuis début septembre, Félix Tshisekedi tente vainement d’organiser un sommet à Goma. La méfiance entre les voisins est-elle trop grande ? 

Vincent Biruta : Nous ne nous méfions de rien ni de personne. Nous sommes prêts à discuter avec nos voisins, quels que soient les différends qui nous opposent. C’est d’ailleurs le but de ce genre de réunion. Nous n’avons pas non plus de problèmes particuliers vis-à-vis de l’organisation de ce sommet, mais il faut prendre en compte le contexte lié au Covid-19, qui rend difficile toute réunion physique. Nous serons disposés à participer dès que les conditions seront réunies, mais cela ne sera pas le cas avant le début de l’année prochaine.

Il y a un an, le président Tshisekedi proposait de former un état-major intégré pour combattre les groupes armés dans l’est de la RDC. Cette initiative a-t-elle été abandonnée ?



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JeuneAfrique

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