Bruxelles apporte son soutien à sa commissaire européenne après les attaques de Viktor Orban

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré de sa « pleine confiance » sa vice-présidente chargée de l’Etat de droit, Vera Jourova, dont le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a demandé la démission, a fait savoir mardi 29 septembre une porte-parole.

Cette dénonciation de la commissaire par Budapest est survenue à la veille de la publication à Bruxelles d’un rapport très attendu sur le respect de l’Etat de droit dans les 27 pays de l’Union européenne. Cette question est aussi la source d’un blocage par Budapest notamment, de l’adoption du plan de relance européen post-coronavirus.

Viktor Orban a annoncé, dans un courrier à la présidente de la Commission européenne rendu public mardi, qu’il rompait tout lien avec la commissaire tchèque, qui a qualifié la Hongrie de « démocratie malade ».

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Coutumier des tirades anti-Bruxelles

La présidente Ursula von der Leyen « travaille étroitement » avec Vera Jourova sur les questions d’Etat de droit, a réagi la porte-parole de la Commission, Dana Spinant. Cette dernière « a la pleine confiance » de la cheffe de l’exécutif européen, a-t-elle dit. « Nous avons vu la lettre du premier ministre Orban et nous allons y répondre », a-t-elle ajouté lors du point de presse quotidien de la Commission.

Au cours d’un entretien accordé à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel et publié vendredi, Mme Jourova, vice-présidente de la commission chargée des valeurs et de la transparence, avait affirmé :

« M. Orban aime dire qu’il construit une démocratie illibérale. Je dirais : il construit une démocratie malade. »

Viktor Orban, coutumier des tirades anti-Bruxelles, multiplie depuis dix ans les mesures controversées, et se retrouve régulièrement épinglé pour ses attaques contre l’opposition, les médias, les universités, les ONG, les demandeurs d’asile.

La Hongrie est depuis septembre 2018 sous le coup de la procédure dite de « l’article 7 », déclenchée par le Parlement européen pour risque de violation des valeurs fondamentales de l’Union. Cette procédure, également lancée contre la Pologne, peut en théorie déboucher sur des sanctions dont la suspension du droit de vote du pays au Conseil, mais cette éventualité est en pratique très peu probable.

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Le Monde avec AFP

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