Trump vante ses promesses tenues en dépit d’échecs cinglants

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Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche le 28 septembre.

Donald Trump aborde mardi 29 septembre la dernière phase de la campagne présidentielle, consacrée aux débats entre les principaux candidats, précédé du bilan de ses quarante-cinq mois de présidence.

Lors du discours dans lequel il a accepté l’investiture républicaine, le 27 août, il a tenté de renouer avec la posture de l’outsider qui lui avait si bien réussi face à la démocrate Hillary Clinton. Une phrase l’a résumé. « J’ai fait ce que notre classe politique n’avait jamais envisagé et qu’elle ne pourra jamais me pardonner, brisant la règle cardinale à Washington, j’ai tenu mes promesses », a-t-il affirmé.

La formule est apparue très tôt au cours de sa présidence, inscrite sur les panneaux brandis par ses fidèles lors des meetings qui n’ont cessé de ponctuer son mandat. Le président des Etats-Unis peut en effet se prévaloir d’une parfaite continuité avec le candidat qu’il avait été sur une série de décisions marquantes, principalement en politique étrangère.

Retraits tous azimuts

L’une des plus symboliques a été le transfert unilatéral à Jérusalem de l’ambassade des Etats-Unis en Israël. Voté à une écrasante majorité par le Congrès en 1995, ce transfert avait été gelé par trois présidents successifs, deux démocrates et un républicain au motif qu’il pouvait perturber le processus de paix lancé en 1993 entre Israéliens et Palestiniens et qu’il privait en outre Washington d’une carte majeure dans son jeu de « courtier honnête » entre les deux camps auquel Donald Trump a renoncé.

En mai 2017, le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris pour lutter contre le réchauffement climatique, même s’il ne deviendra pas effectif avant le scrutin du 3 novembre, s’inscrit dans la même veine. Tout comme la rupture, un an plus tard, avec le « plan d’action » limitant strictement le programme nucléaire iranien en échange de la levée d’une série de sanctions.

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Dans le domaine du commerce international, l’un des premiers actes de Donald Trump à son arrivée à la Maison Blanche a été de retirer les Etats-Unis du traité de libre-échange entre les principaux pays riverains du Pacifique, à l’exception de la Chine, l’Accord de partenariat transpacifique (TPP). Il s’est poursuivi avec la renégociation de l’accord de libre-échange liant depuis près de trois décennies son pays à ses deux voisins canadien et mexicain, l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena).

Les détracteurs du président font valoir que le TPP, qui concernait aussi ces trois pays, aurait permis d’actualiser l’Alena en matière de propriété intellectuelle, d’accès à Internet et d’agriculture. La rupture avec le TPP a privé en outre Washington d’un puissant levier dans l’endiguement économique du géant chinois qu’illustre depuis quelques mois une volonté américaine de découplage.

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