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L’association de consommateurs CLCV vient de publier une enquête sur les produits végétariens et végans vendus dans la grande distribution. Surprise, la majorité d’entre eux sont composés surtout d’eau, de matières grasses et d’additifs.
Grande tendance de consommation ces dernières années, les produits végétariens et végans se multiplient dans les rayons proposant des recettes à base de soja, légumes, légumineuses et de céréales. Galettes végétales, produits panés ou produits imitant la viande… Face à la demande croissante des consommateurs, toutes les enseignes et marques nationales s’y sont mises et développent des gammes de plus en plus étoffées. Problème, beaucoup de ces produits transformés ne respectent pas leur promesse d’une alimentation de qualité : en réalité, ils contiennent peu de protéines végétales. C’est ce que démontre une enquête de l’association de consommateurs CLCV qui a décortiqué 95 plats à base de végétaux.
Les conclusions de l’association sont sans appel : alors que les consommateurs pensent acheter des produits contenant une majorité de protéines végétales, ils payent en réalité des produits transformés contenant de l’eau, des additifs et des matières grasses. Les 95 références étudiées contiennent à peine 39% de protéines végétales en moyenne. Autre problème, l’origine des ingrédients utilisés, comme le soja, est rarement indiquée.
“Les ingrédients composant les recettes sont principalement de l’eau, des matières grasses, du sel, des épices et des additifs. 56% des produits contiennent de l’eau comme ingrédient majoritaire, les imitations viandes sont les plus concernées (72%), puis les produits panés (67%) et enfin les galettes végétales qui sont 31% à contenir l’eau comme ingrédient principal”, note CLCV.
Une qualité qui varie énormément selon les marques : la quantité d’ingrédients d’origine végétale peut être multipliée par 5. “Les steaks de soja Sojasun contiennent 67% d’ingrédients d’origine végétale contre seulement 11,6% pour les steaks de soja de la marque Herta'” précise CLCV. “Les produits végétariens ont une image de produits naturels sans additif. Pourtant, 80% d’entre eux contiennent au moins un additif”.
Pour plus de transparence, la CLCV demande aux industriels et aux distributeurs de participer à la démarche “Nutri-Score” pour que les consommateurs puissent plus facilement comparer les références entre elles. L’association plaide pour la mise en place d’un logo spécifique avec un cahier des charges précis pour valoriser les produits de bonne qualité.
E.M
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