les combats entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont fait au moins 39 morts en vingt-quatre heures

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Affrontements dans la région du Haut-Karabakh, le 27 septembre. Image diffusée par le ministère de la défense arménien.

Les combats se poursuivaient lundi 28 septembre au matin entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises dans la région séparatiste du Haut-Karabakh, où les autorités ont annoncé 15 morts supplémentaires dans leurs rangs. Au total, selon le ministère de la défense des séparatistes, le bilan s’élève à 39 morts, dont sept civils, depuis dimanche matin et le début des combats.

L’Azerbaïdjan n’a cependant pas annoncé ses pertes militaires. Le bilan pourrait être bien plus lourd, les deux camps clamant avoir infligé des centaines de pertes à l’adversaire, et diffusant notamment des images de blindés détruits.

Lire le récit : L’Arménie et l’Azerbaïdjan de nouveau au bord de la guerre au Haut-Karabakh

Les affrontements ont éclaté dimanche entre les deux anciennes républiques soviétiques qui s’opposent depuis des décennies au sujet du Haut-Karabakh, territoire enclavé d’Azerbaïdjan peuplé majoritairement d’Arméniens et ayant proclamé son indépendance avec l’effondrement de l’URSS en 1991. Le territoire a décrété dimanche la loi martiale et la mobilisation totale de sa population masculine face à la montée des tensions.

Infographie Le Monde.

Inquiétude internationale

Le ministère de la défense du Haut-Karabakh a assuré lundi avoir regagné des positions perdues la veille, mais l’Azerbaïdjan a au contraire affirmé avoir fait de nouveaux gains territoriaux. Les forces armées azerbaïdjanaises « frappent les positions ennemies avec des roquettes, de l’artillerie et l’aviation (…) et ont pris plusieurs positions stratégiques aux abords du village de Talych. L’ennemi recule », a, pour sa part, affirmé le ministère de la défense de ce pays du Caucase qui a dépensé sans compter en armement ces dernières années grâce à sa manne pétrolière.

Après des semaines de rhétorique guerrière, l’Azerbaïdjan a dit dimanche avoir lancé une « contre-offensive » majeure en réponse à une « agression » arménienne, usant de son artillerie, de blindés et de bombardements aériens sur la province qui lui échappe depuis la chute de l’URSS et une guerre qui a fait 30 000 morts, laissant le Haut-Karabakh sous le contrôle des séparatistes, soutenus par l’Arménie.

Ces combats, les plus meurtriers depuis 2016, ont provoqué l’inquiétude internationale, l’Organisation des Nations unies, la Russie, la France et les Etats-Unis appelant notamment à un cessez-le-feu immédiat. La Turquie a signifié son soutien total à l’Azerbaïdjan, et Erevan a accusé Ankara d’ingérence politique et militaire dans le conflit.

Moscou, qui entretient des relations cordiales avec les deux belligérants et est le grand arbitre régional, est cependant plus proche de l’Arménie, les deux pays appartenant à la même alliance militaire dominée par la Russie : l’Organisation du traité de sécurité collective.

Le Monde avec AFP

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